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Pourquoi le début du printemps est décevant? (Photo : Gilles Morin, Chicoutimi)

Cinq preuves que le début de printemps est moche


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Vendredi 27 mars 2015 à 11 h 48 - Le début de printemps assez boiteux est l’un des sujets de l’heure à côté de la machine à café du bureau. Cette impression n’est pas une illusion. Voici cinq faits sur les conditions qui rendent le printemps moche jusqu’à maintenant.

    1-Très loin de la chaleur

    Selon les statistiques, le sud de la province atteindrait ses premiers 20 °C dans un peu plus de deux semaines. En moyenne, depuis 2000, les températures atteignent la barre des 20 degrés vers le 14 avril à Montréal, et le 29 avril à Québec. Pourtant, le mercure peine toujours à atteindre la barre des premiers 10 degrés. Il est toujours possible qu’un 20 degrés survienne d’ici 15 jours, mais jusqu’à maintenant, dame Nature ne nous montre rien de très convaincant.

    2-Peu de pluie

    Le printemps rime souvent avec la pluie, mais depuis le 21 mars, la majorité des régions ont reçu très peu d’eau. Par exemple, à Montréal, il est tombé 2 mm d’eau contre une normale de 7 mm. Québec a reçu 1 mm, alors qu’il est tombé 8 cm de neige. Saguenay n’a pas reçu d’eau, mais 14 cm de neige. Même scénario du côté de Val-d’Or, qui a reçu 12 cm de neige depuis le 21 mars, sans pluie.

    3-Le vortex polaire adopte le Québec

    Le positionnement du courant-jet (vents dominants en haute altitude) fait en sorte que l’air froid en provenance de l’Arctique continue de nous affecter, comme ce fut le cas durant l’hiver. Cette descente d’air froid risque même de s’étirer au moins jusqu’au congé de Pâques.

    4-Trop de glace sur les Grands Lacs

    En date du 27 mars 2015, plus de la moitié (51 %) de la superficie des Grands Lacs était gelée, alors que la normale est d’environ 27 %. Le couvert de glace est identique à celui du 17 mars dernier (51%). Le niveau de glaciation est moins imposant qu’en 2014, mais demeure très élevé. Une des conséquences de ce contexte climatique est que l’air doux qui remonte vers le Québec se refroidit.

    5-L’impact de l’écart

    Les températures sont sous les normales depuis plusieurs semaines, or l’écart entre la normale saisonnière et la température réelle a davantage d’impact à cette période-ci de la saison. En météorologie, on considère qu’une température est hors du commun lorsqu’elle est 5 °C (ou plus) au-dessus ou en dessous des moyennes. Si cet écart survient au cœur de l’hiver, et qu’il fait -25 °C au lieu de -20 °C, l’impact est moins important. Sauf qu’actuellement, s’il fait -2 °C au lieu de 5 °C, ceci a un impact direct sur la forme des précipitations, ainsi que la fonte de la neige et de la glace sur les rivières. Le froid tardif peut aussi avoir un impact sur la production de sirop d’érable.

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