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Une larve déclare la guerre au plastique

Courtoisie : CSIC Communication

Courtoisie : CSIC Communication


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mardi 25 avril 2017 à 18 h 01 - Très appréciée en tant qu’appât de pêche en Europe, la larve du papillon Galleria mellonella est aussi capable de dévorer le polyéthylène, un des plastiques les plus résistants à la biodégradation.


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Il arrive que le hasard fasse partie des découvertes scientifiques. En ce qui concerne la « Fausse teigne de la cire », une larve ennemie des producteurs de miel européens, c’est une simple observation qui a permis de découvrir une solution possible à la pollution par le plastique. Après avoir retiré et placé dans un sac plastique des larves invasives de papillon de ses ruches, la chercheuse et apicultrice amateur Federica Bertocchini s’est aperçue quelques jours plus tard que ces asticots, connus pour se nourrir des rayons de cire des ruches, avaient dévoré une partie du sac pour s’en échapper.

Une solution à la pollution plastique ?

Avec cette image en tête, elle a observé, en compagnie d'une équipe de scientifiques de l'université de Cambridge en Angleterre, que 100 larves pouvaient manger et digérer 92 milligrammes de polyéthylène (le plastique le plus utilisé pour fabriquer les sacs de plastique) en douze heures, ce qui est considérable.

Sachant que cette matière nécessite 100 à 400 ans pour se biodégrader dans la nature, la découverte porte de grands espoirs.

Federica Bertocchini. Courtoisie CSIC Communication

L’étude n’a pas encore déterminé si les larves se nourrissaient ou si elles cherchaient simplement à s’échapper. Mais dans le cas où Galleria mellonella se servirait du plastique comme source d’énergie, l’espoir de trouver une solution au problème plastique est grand.

Les biochimistes tentent désormais d’identifier les enzymes présentes dans la « teigne » qui permettent de détruire les particules de plastique. Les gènes qui pourront être isolés seraient ensuite intégrés à l’ADN de bactéries ou de microorganismes marins, pour en faire des armes contre la pollution plastique. Cette solution sera cependant contrariée par les lois strictes autour de la diffusion d’organismes génétiquement modifiés dans l’environnement.

Sources : The Guardian | La Presse

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