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Mars compte un nouveau résident !


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mardi 27 novembre 2018 à 10 h 10 - Après un voyage de six mois dans l'espace, la sonde spatiale InSight a atterri sur Mars, le 26 novembre, à 160 millions de kilomètres de là. Ce concentré de technologie, intact, va analyser les profondeurs de notre voisine et rapprocher un peu plus l'Homme de sa conquête.


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Mars InSight a réussi son atterrissage sur la Planète rouge. Les ingénieurs de la NASA responsables de la mission ont reçu le signal de succès sept minutes (lire ci-dessous) après le moment où la sonde a posé ses pattes métalliques sur le sol martien. Un signal accompagné quelques instants plus tard d’une photo de la surface martienne où l'appareil a atterri. On y aperçoit de la poussière soulevée à l’amarsissage qui couvre légèrement l’objectif.



C'est le huitième engin humain à atterrir sur Mars avec succès.

Les ingénieurs de la mission ont explosé de joie en apprenant la nouvelle, alors que l’événement était regardé autour du monde. Le dernier amarsissage réussi date de 2012 avec le robot Curiosity.

Mars InSight est destiné à étudier la couche supérieure du sol, ainsi que l’activité sismique et la chaleur interne de notre planète voisine.

Sept minutes d'angoisse

Il y a un peu plus de six ans, les ingénieurs de la NASA responsables de la mission Curiosity se rongeaient les ongles d’anxiété, car le robot amorçait une descente entièrement automatisée et contrôlée par ordinateur du sommet de l'atmosphère à la surface de Mars.

Selon Tom Rivellini, ingénieur chez Entry, Descent & Landing (EDL), à l’époque, l’amarsissage de Curiosity avait été surnommé « Sept minutes de terreur ». Selon ses mots, c’est « parce que nous avons littéralement sept minutes pour aller du sommet de l’atmosphère à la surface de Mars, passant de 13 000 km/h à zéro, dans un ordre parfait, une chorégraphie parfaite, une chronologie parfaite, et l'ordinateur doit le faire tout seul, sans aide venant de la Terre. Si une seule chose ne fonctionne pas correctement, c'est la fin du jeu. »

À l'époque, Adam Steltzner, ingénieur en chef de la division EDL, précisait qu'à cause de la distance entre la Terre et Mars, le délai de communication était de 14 minutes. En effet, avec la descente de sept minutes jusqu'à la surface, lorsque la NASA recevait le signal envoyé par Curiosity alors qu'il atteignait le sommet de l'atmosphère de Mars, le rover était déjà au sol depuis sept minutes, soit en un seul morceau, prêt à recevoir des commandes, soit en mille morceaux, dispersés dans le paysage martien.

C'était donc au tour d'un autre groupe d’ingénieurs de la NASA EDL, dont certains membres ont dédié leur carrière à cette mission depuis près de dix ans, de passer par cette épreuve pour les nerfs, pour un projet estimé à un milliard de dollars canadiens. Pour l'heure, la réussite est totale.



Avec la participation de Scott Sutherland, expert en astronomie à The Weather Network.

Source : NASA

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