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Les pires dangers de l'hiver, les voici


Vendredi 14 décembre 2018 à 10 h 26 - Tempête de neige, blizzard, bourrasque, cocktail météo ou encore bombe météo sont capables d'apporter des conditions météo parmi les plus extrêmes. Mieux vaut savoir à quoi s'attendre : voici leurs caractéristiques.


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Le plus terrible : la tempête hivernale

Ce terme météo, officiellement reconnu dans les avertissements d’Environnement Canada, fait référence à des conditions pouvant être potentiellement dangereuses. Durant une tempête hivernale, on doit s’attendre soit à une importante chute de neige (plus de 25 centimètres en 24 heures), soit à une chute de neige moindre (plus de 15 cm) combinée à d'autres types de conditions hivernales, comme de la pluie verglaçante, des vents forts et du froid extrême. Les conditions de blizzard peuvent parfois faire partie d'une tempête hivernale intense. Dans ce cas, un avertissement de blizzard est émis au lieu d'un avertissement de tempête hivernale.

Le plus enneigé : la tempête de neige



Grand classique de l’hiver, cette tempête se compose uniquement d’une importante chute de neige, accompagnée de vents dont l’intensité varie de modérée à forte. La principale conséquence est de la poudrerie et une visibilité réduite sur les routes. Les vents peuvent aussi causer des pannes de courant, notamment en raison du poids de la neige sur les arbres.

Selon les critères d’Environnement Canada, une tempête de neige est définie par une accumulation de quinze centimètres ou plus en moins de douze heures. La première survient en moyenne à la fin novembre ou au début décembre dans le nord-ouest, le centre et l'est du Québec, et vers la mi-décembre pour le sud de la province.

C'est habituellement la région de Sept-Îles qui ouvre le bal; les premiers 15 centimètres de neige tombent en moyenne le 20 novembre, mais on a déjà vu une tempête aussi tôt qu'à la mi-octobre dans la région, en 1974.

 La région de Gaspé connaît en moyenne huit tempêtes par année, contre quatre tempêtes dans les villes de Montréal et de Gatineau.

Le plus traître : le cocktail météo



Dépression hivernale qui apporte des précipitations très diversifiées (neige, grésil, pluie verglaçante et pluie) dans un court laps de temps.

Ce cocktail donne des maux de tête aux météorologues et des conditions parfois très compliquées sur le terrain. Très difficile à prévoir, il est cependant très simple à expliquer. Tout d’abord, prenons les deux ingrédients :

- Une dépression qui apporte des précipitations

- Des températures qui avoisinent 0 °C

À ces températures-là, le type de précipitations est extrêmement sensible à chaque variation des conditions météo. D’autant plus que pendant leur chute, les précipitations traversent différentes couches de températures, elles aussi autour de 0 °C. C’est là que le casse-tête commence pour les météorologues. Une pluie repérée sur les radars peut tomber sous forme de neige, et inversement. Un changement d’à peine quelques degrés peut transformer le grésil en pluie verglaçante, rendant les routes impraticables.

Le plus explosif : la bombe météo



En règle générale, les météorologues qualifient une tempête de « bombe » lorsqu’une dépression s’intensifie fortement et rapidement. Pour entrer dans les critères propres à ce terme, la pression centrale de la dépression doit tomber de 24 mbar/hPa ou plus dans une période de 24 heures maximum. Ce changement rapide de régime engendre principalement des vents violents, ainsi que des pluies abondantes ou des chutes de neige particulièrement importantes.

Ces tempêtes se développent le plus souvent le long de la côte est des États-Unis, puis dégénèrent rapidement une fois arrivées dans l’est du Canada. Les régions situées dans l’est du Québec et les Maritimes sont plus sujettes à ce phénomène météo. Il est cependant possible que le sud de la province soit également affecté dans certains cas.

Elles se développent surtout durant la saison froide, entre les mois d’octobre et mars. Durant cette période, les différences de températures entre le nord du continent et le sud sont plus importantes (ex. : Québec versus Texas, golfe du Mexique). L’interaction entre l’air arctique, plus présent sur le Québec, et la montée d’air doux en provenance du sud des États-Unis sont également à l’origine de l’explosion du système. Ces conditions extrêmes génèrent des rafales comparables à celles d’une tempête tropicale ou d’un ouragan.

Le plus imprévisible : la bourrasque de neige



Précipitations de neige intenses et localisées, de courte durée, qui réduisent considérablement la visibilité. Elles peuvent être accompagnées de vents forts. Il existe deux types de bourrasques de neige. D’abord, la bourrasque liée au passage d’un front froid. Elle apparaît lorsqu’un front froid particulièrement actif rend instable une masse d’air relativement douce (entre 0 °C et 5 °C). Il en résulte des averses de neige très intenses et brèves.

Le deuxième type est la bourrasque liée à un plan d’eau, aussi appelée effet de lac, par abus de langage. Ces bourrasques donnent souvent lieu à des accumulations de neige colossales. Elles se produisent lorsqu’une masse d’air froid passe au-dessus d’un grand plan d’eau plus chaude, sur une centaine de kilomètres au minimum. La masse d’air se réchauffe et se charge alors de suffisamment d'humidité pour qu'une hivernalefois revenue au-dessus de la terre ferme, elle forme des nuages convectifs très intenses en se mélangeant à une masse d'air plus froid. Ces nuages engendrent d’importantes chutes de neige (parfois supérieures à un mètre !) sur une fine bande de terre. Dernière condition à respecter pour que ce phénomène prenne forme : il faut une différence d’au moins 13 °C entre la température du plan d’eau et la température à 1500 mètres d’altitude pour causer ces bourrasques.

Dans les Grands Lacs et au Québec



Les régions situées aux abords des Grands Lacs connaissent bien ce type de bourrasque. Les Grands Lacs restent relativement chauds pendant la majeure partie de l’hiver. En effet, les corps d’eau étendus maintiennent très bien la chaleur. Il faut parfois plusieurs mois de temps glacial pour geler les Grands Lacs. Au Québec, on retrouve l’effet de lac autour du lac Saint-Jean et dans la péninsule gaspésienne. Dans ce dernier cas, c’est le fleuve Saint-Laurent qui joue le rôle de plan d’eau « chaude ». Les bourrasques liées à de splans d'eau se manifestent généralement du mois d’octobre jusqu’en décembre, mais il peut durer tout l’hiver si les surfaces d'eau demeurent libres de glace.

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