Les allergies sont plus dangereuses que vous ne le pensez
Dimanche 2 juillet 2017 à 15 h 47 - Une étude publiée dans Annals of Allergy, Asthma and Immunology a dévoilé que le taux de pollen dans l’air augmente, lentement, mais chaque année, et devrait doubler d’ici 2040. Une bien mauvaise nouvelle pour les 25 % de Canadiens sujets aux symptômes allergiques.
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Ce n’est pas un secret, les allergies peuvent grandement influer sur la qualité de vie. Selon l’allergologue Dr Christine McCusker, du Centre universitaire de santé de McGill : « Les allergies peuvent aller de la peau qui gratte ou des petits reniflements, à des maux de tête sévères, des sinusites, et jusqu’à l’apnée du sommeil. Et c’est sans compter la perte de productivité au travail, ou à l’école ».
« Vous pouvez également développer une anosmie (perte de l'odora) ainsi qu’une perte de goût. On peut aussi avoir un sommeil plus léger, ajoutant de la fatigue à la longue liste des symptômes ».
De plus, les allergies peuvent exacerber l’asthme et entraîner des infections des sinus. Jusqu’à 40 % des personnes souffrant d’allergies saisonnières développeront de l’asthme dans leur vie et cela peut limiter fortement les activités quotidiennes et peut même, dans les pires cas, être mortel, ajoute McCusker.
Et pourtant, il existe des solutions. Mais avant tout, la préparation est la clé.
« Les allergies du printemps sont celles qui prennent la plupart des gens par surprise. Elles surviennent subitement lorsque le temps se réchauffe et qu’on retrouve goût à la vie extérieure… et par conséquent aux déclencheurs allergiques », explique la Dre Susan Waserman, professeure de médecine en immunologie et allergie à l’Université McMaster.
Alors, que doit-on faire si l’on est allergique ? Commencez tôt avec des antihistaminiques en vente libre.
« Les stéroïdes par voie nasale sont les plus communs, bien que la plupart aient besoin d’une ordonnance », précise le Dr Wasernab, en ajoutant que les solutions salines nasales peuvent aussi marcher.
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« Bien que nous conseillons aux gens de limiter leurs activités extérieures en période de taux élevé de pollen, ce n’est pas toujours facile, on le sait. Gardez à l’esprit que le taux augmente pendant les journées chaudes, ensoleillées et par temps sec. Il décroit après la pluie », explique le Dr Waserman, ajoutant qu’il faut garder fermées les fenêtres de votre maison et de votre voiture et d’utiliser l’air conditionné pour éviter le pollen.
Si vous avez des symptômes problématiques qui ne peuvent être contrôlés avec des mesures faciles, visitez votre médecin ou votre allergologue, conseille-t-elle.
« Un allergologue peut identifier vos déclencheurs spécifiques grâce à des tests, élaborer un plan d’action avec vous pour la saison des allergies et recommander le traitement qui vous convient le mieux ».
