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Notre équipe a identifié trois faits qui expliquent pourquoi la saison printanière ne tourne pas rond. Photo : Marie-Hélène Giguère

Le printemps ne tourne pas rond. En voici 3 preuves


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 20 avril 2017 à 11 h 54 - Écarts de températures extrêmes, manque de soleil, trop de pluie… La première partie du printemps a été tout sauf normale au Québec. Notre équipe a identifié trois faits qui expliquent pourquoi la saison printanière ne tourne pas rond.


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1-Températures : variations extrêmes et rapides

Le sud de la province a connu des journées chaudes, mais elles ont toujours été suivies ou précédées d’une chute spectaculaire du mercure. Ce régime de températures en montagnes russes a commencé en février.

Par exemple, le 25 février, on enregistrait les premiers 20 ˚C de la saison à Huntington, ce qui est en soit exceptionnellement tôt. Pourtant, deux jours plus tard, le froid polaire était revenu à Montréal.

En avril, on a vécu le même sort le 10 avril, alors qu’on a enregistré 27,1 ˚C à Sainte-Clothilde, en Montérégie.

Ce festival de bermudas a duré seulement une journée encore une fois puisque les températures sont revenues sous les normales très rapidement.

Ces poussées extrêmement courtes ont été le symptôme d’un printemps où la chaleur ne parvient pas à s’installer normalement.

D’ailleurs, le Québec restera coincé dans du temps frais jusqu’à la prochaine séquence de temps estival prévu du 28 au 30 avril.

2-Beaucoup de pluie, peu de soleil

Les météorologues sont tous d’accord pour dire que le printemps est une saison de transition entre l’hiver et l’été. La pluie fait partie de cette réalité, mais les limites ont été dépassées durant le mois d’avril dans le sud de la province.

Par exemple, Montréal devrait terminer le mois avec 18 jours de pluie sur une possibilité de 30. La moyenne mensuelle est de 13 jours. En date du 20 avril, la métropole avait reçu 130 mm d’eau depuis le début du mois, s’approchant ainsi du record mensuel de 1996 (151 mm).

La majorité des villes du Québec affichent également un déficit d’ensoleillement. « Du 1er au 19 avril, on compte environ 85 heures d’ensoleillement, alors que la moyenne mensuelle est de 178 heures. Ce niveau est comparable à une journée d’hiver, où la durée du jour est plus courte », confirme Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.

3-Neige au sol : deux Québec en un

Le troisième aspect anormal dans le printemps actuel est la réalité de la neige au sol. Les villes dans le sud du Québec n’ont plus de neige depuis le 23 mars dernier, mais n’eût été la tempête monstre du 14 mars, Montréal n’aurait plus de neige depuis la fin de février.

À l’opposée, le couvert de neige a été colossal tout au long de la saison du Saguenay jusqu’à Gaspé. En date du 20 avril, on enregistrait 82 cm de neige dans le secteur de Sept-Îles, alors que la moyenne à cette période-ci de l’année est de 30 cm.

Cet écart extrême témoigne bien de la réalité climatique qui a été différente d’une région à l’autre depuis le mois de février.

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