La saison des allergies arrive, qui sera le plus touché ?
La rédaction
Mardi 10 avril 2018 à 16 h 01 - L’hiver est rarement uniforme sur l’ensemble du Canada, et la saison qui vient de se finir a traité certaines provinces plus durement que d’autres.
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Peu importe à quel point l’hiver est rude, il offre au moins un certain soulagement aux personnes souffrant d’allergies saisonnières; mais maintenant que l’hiver est enfin sur le déclin, les premières vagues de pollen de l’année sont attendues avec effroi.
Pour savoir comment la saison pollinique se profile cette année, nous avons contacté Dawn Jurgens, directeur des opérations et de la gestion de la qualité aux Laboratoires de recherche d’aérobiologie et responsable de l’analyse des pollens et des spores, et Frances Coates, PDG. Voici ce à quoi ils s’attendent – à condition, précisent-ils, que le printemps se déroule normalement :
Maritimes
La saison pollinique dans les provinces de l'Atlantique est toujours un peu retardée par rapport au reste du pays, et elle devrait commencer plus tard que la normale cette année, un effet direct de l’hiver extrême et orageux. La saison commencera sérieusement lorsque les températures seront chaudes et que les neiges fondront, mais l’intensité dépendra de la vitesse du réchauffement saisonnier. Si les températures sont lentes à augmenter, les taux de pollen seront dans les normales (ou avec un peu de retard). Par contre, si le réchauffement est plus rapide, cela pourra conduire à une saison des pollens de printemps plus condensée, avec un plus grand chevauchement des pollens d’arbres.
Québec et Ontario
Bien que des périodes de décembre et janvier aient été extrêmement froides et neigeuses, dans la plupart des régions de l’Ontario et du Québec, la saison des allergies printanières est relativement moyenne.
Cependant, il y a eu quelques interruptions, particulièrement dans le sud de l’Ontario, où des périodes de températures supérieures à la saison ont parfois été ponctuées par des vagues de froid. Dans cette partie de l’Ontario, les premiers pollinisateurs tels que le cèdre, le peuplier et l’érable avaient déjà été en saison, mais cette dernière a été interrompue par un coup de froid le mois dernier.
Maintenant que les températures saisonnières sont à la hausse, la saison pollinique devrait revenir à son calendrier plus « normal », les pollinisateurs vont reprendre leur production comme ils le feraient dans une saison typique dans cette partie du Canada.
Les Prairies
Les Prairies ont été exceptionnellement froides cet hiver et pendant une grande partie du printemps, de sorte que leur saison pollinique devrait être retardée de trois semaines dans de nombreux endroits. Comme dans d’autres régions, la saison pollinique ne commencera pas avant que les températures ne se réchauffent, et la progression de la saison dépendra de la rapidité du réchauffement. Si elle est lente, la saison sera typique, mais toujours retardée. Mais si le réchauffement est plus rapide, la saison pollinique peut être plus intense.
Colombie-Britannique
Le début de la saison pollinique à Vancouver et à Victoria a été assez typique, les pollens d’aulne dans les deux villes étant « assez élevés » jusqu’à présent. Le reste des saisons polliniques à venir devrait également être dans les normales.
