De la fausse neige aux Jeux d’hiver
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Mardi 13 février 2018 à 7 h 49 - La neige manque cruellement aux Jeux de Pyeongchang, comme c’était le cas à Sotchi il y a quatre ans ou encore à Vancouver en 2010. Cette fois-ci, ce n’est pas le froid qui est en cause, mais le manque de précipitations en Corée du Sud.
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Rappelons qu’aux Jeux d’hiver de Sotchi, en 2014, les températures trop douces représentaient un enjeu de taille. L’organisation avait même craint ne pas avoir un grain de neige pour le début des compétitions.
Le problème pour les Jeux d’hiver 2018 n’est cependant pas le froid, puisqu’il est présent et nettement suffisant pour conserver la neige au sol. C’est que la saison actuelle est faible en précipitations en Corée du Sud.
Les chutes de neige ont été rares au cours des derniers mois, ce qui a augmenté le défi pour l’organisation dans la préparation des surfaces. Les canons à neige fonctionnent depuis le mois d’octobre.
Ian Honey, un gestionnaire qui fabrique de la neige depuis cinq Jeux d’hiver, a commencé à préparer le projet de Pyeongchang il y a trois ans. Selon lui, environ 98 % de la neige présente sur les montagnes actuellement a été fabriquée mécaniquement.
Grâce à leur technologie, les compagnies d’enneigement vont réussir à recréer une qualité de neige similaire à la véritable neige grâce à l’eau, l’azote (dans certains cas) et le contact avec l’atmosphère.
Selon un instructeur de ski interrogé par CNN, la neige artificielle n’est pas un obstacle pour les skieurs. « La neige artificielle est meilleure pour skier puisque vous pouvez prendre plus de vitesse ».
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