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Inondations : le Québec assis sur une bombe?


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Mercredi 14 février 2018 à 12 h 23 - Neige, froid, pluie, verglas, on peut se demander si l’hiver hyperactif au Québec a mis la table à une saison d’inondations majeures. Voici quelques facteurs aggravants qu’il faudra surveiller au cours des prochaines semaines.


    À lire également : Hiver rude = été moche? Réponse ici.


    En fait, trois facteurs importants peuvent plonger des cours d’eau dans des situations critiques d’inondations. Le dégel rapide représente le premier risque, puisqu’il expose certaines rivières à la formation d’embâcles.

    Dans ce cas-ci, des inondations majeures ont déjà eu lieu, notamment dans le secteur de Yamaska, en Montérégie, durant le redoux de janvier. Ce genre de situation peut se reproduire si l’augmentation des températures se fait trop rapidement. Ensuite, l’ampleur du couvert de neige aura un impact direct sur le débit.

    « Le capital de neige au sol est un des ingrédients essentiels qui peut mener à des situations problématiques plus tard en fin de saison. En ce moment, l’épaisseur de neige varie de 50 à 130 cm selon les régions », spécifie Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.

    EN IMAGES : LE PIRE DES INONDATIONS EN 2017 :



    On doit également ajouter à cela que le couvert de neige a été altéré par de la pluie (240 mm d’eau depuis le 1er décembre), ce qui augmente sa densité.

    Ce qu’il faudra surveiller est le potentiel de voir des tempêtes majeures à la fin de février et en mars. Ce sont elles qui détermineront l’épaisseur de la neige d’ici à ce que le redoux printanier fasse son travail.

    Plus le tapis blanc est épais, plus le niveau des rivières augmente. L’un des pires exemples est celui du printemps 2011, alors qu’il est tombé plus de 600 cm dans les Adirondacks. Lors de la fonte, le lac Champlain s’est rempli et la rivière Richelieu a atteint un niveau record. Résultat, 40 municipalités inondées.

    À VOIR ÉGALEMENT : SURVOL DES INONDATIONS À PIERREFONDS (2017) :




    Le troisième facteur, moins prévisible à l’heure actuelle, est la pluie abondante, qui transforme une inondation normale en une catastrophe.

    En 2017 (du 5 avril au 16 mai), la fonte lente de la neige, la tempête tardive du 14 mars et les abondantes précipitations ont causé des inondations historiques qui ont touché 261 municipalités au Québec, ce qui représente plus de 5000 résidences inondées et environ 4000 évacuations.

    Le fleuve Saint-Laurent élevé

    Depuis le début de la saison froide, le fleuve Saint-Laurent a atteint un niveau exceptionnellement élevé. « Après plusieurs mois d’un fort débit, le niveau d’eau du lac Ontario s’est abaissé à un rythme sans précédent, bien en deçà de son niveau record atteint à la fin de mai 2017; toutefois, son niveau d’eau demeure relativement élevé pour cette période de l’année après un début d’hiver froid et humide », peut-on lire sur le site du Conseil international du lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent.

    Le froid extrême, la neige abondante, la pluie et les redoux ont entraîné à nouveau une augmentation du niveau d’eau du lac Ontario, qui se situait à 74,91 m (245,77 pi) à la fin de janvier. C’est 31 cm (12 pouces) au dessus de sa moyenne.

    Or, il faut savoir que le niveau du lac Ontario est intimement lié à celui du Saint-Laurent puisque les deux bassins sont contrôlés par le Conseil.

    EN VIDÉO : HIVER RUDE = ÉTÉ MOCHE ? :




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