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Ce n'est pas d'hier que l'été des Indiens fait jaser.

Été des Indiens : entre mythes et réalité


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 12 septembre 2016 à 20 h 57 -

L'été des Indiens est une période de beau temps qui survient après le premier gel d'automne, en octobre et en novembre. Les températures doivent être nettement au-dessus des normales pendant au moins trois jours, avec moins de 5 mm de pluie par jour. L’expression française est une traduction de « Indian Summer » qui a commencé à être utilisée en Pennsylvanie à la fin du 18e siècle. Elle aurait fait son apparition vers 1821 au Canada.

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Historiquement parlant, cette expression est une traduction du terme anglais « Indian Summer », qui aurait commencé à être utilisée en Pennsylvanie à la fin du 18e siècle.

Elle aurait fait son apparition vers 1821 au Canada. En météorologie, il s’agit d’une période de beau temps qui survient après le premier gel d'automne, en octobre et en novembre.

Les températures doivent être nettement au-dessus des normales pendant au moins trois jours, avec moins de 5 mm de pluie par jour. Évidemment, cette définition est théorique et elle sert surtout aux météorologues à qualifier l’événement.

Le premier gel est intimement relié aux probabilités d’une région de connaître un été des Indiens. Par exemple, Montréal a tendance à ne pas se classer dans les critères officiels. La raison expliquant cette réalité est le phénomène d’effet de ville.

La forte présence de béton et d’asphalte engendre un réchauffement atmosphérique à retardement le soir et la nuit. De 1971 à 2000, la métropole a connu un été des Indiens lorsque le premier gel a eu lieu avant le 7 octobre (la moyenne du premier gel est le 12 octobre).

À l’opposée, un gel hâtif augmente fortement les chances d’avoir un été des Indiens.

Dans le sud du Québec, la ville où le premier gel survient le plus tôt dans la saison est Sherbrooke (17 septembre).

Résultat, l’Estrie est souvent la capitale québécoise de l’été des Indiens. De 2003 à 2015, Sherbrooke a enregistré plus de 10 étés des Indiens.

Les critères selon les périodes.

Les critères selon les périodes.

Les critères selon les périodes.

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Les critères selon les périodes.

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Le saviez-vous?

  • Au Québec, les Indiens nomades changeaient de champs durant cette période pour remonter vers les territoires de chasse plus éloignés en forêt (Abitibi, Haute-Mauricie, Côte-Nord).
  • Ce phénomène aléatoire peut se produire dans toutes les régions de l’hémisphère Nord, mais un automne sans été des Indiens est également possible. En 2009 et 2010, aucune série de trois jours avec des températures au-dessus des normales n’a été enregistrée au Québec.
  • Il est possible que deux étés des Indiens surviennent dans une région. Ce fut le cas en 2008, à Ottawa et Sherbrooke.
  • À Montréal et à Québec, l'été des Indiens se produit le plus souvent autour du 10 octobre.

Quelle est l’origine de l’expression « Été des Indiens » ?

Il est généralement admis que l'expression tire son origine du fait que les Amérindiens profitaient de cette période pour terminer leurs récoltes, faire leurs provisions et préparer leurs quartiers d'hiver. Comme ils chassaient jusqu'à l'apparition des grands froids, l'arrivée d'une période clémente durant l'automne leur assurait un ravitaillement supplémentaire. Une autre légende veut que ce soit une période dont profitaient les Amérindiens nomades pour quitter les campements d’été vers les campements d’hiver.

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