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Dans un rapport intitulé Global Catastrophic Risk, la Global Challenges Foundation a mis en exergue les grandes catastrophes qui pourraient survenir dans un futur proche et éradiquer pas moins de 10 % de la population mondiale.

Ces 5 catastrophes pourraient tuer 10 % de la population


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    Mardi 7 juin 2016 à 18 h 03 - Dans un rapport intitulé Global Catastrophic Risks 2016 (en anglais) et publié fin avril, la Global Challenges Foundation a mis en exergue les grandes catastrophes qui pourraient survenir dans un futur proche et éradiquer pas moins de 10 % de la population mondiale.


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    Et le rapport commence fort, en arguant que l’être humain moyen possède cinq fois plus de risques de mourir au cours ou à cause d’un de ces phénomènes que dans un accident de voiture.

    Mais alors quelles sont ces menaces ? « Il en existe deux catégories » précise l’article en introduction : « les risques qui sont présents en continu et qui peuvent se produire n’importe quand, et les risques émergents qui sont peu probables d’arriver maintenant, mais qui vont augmenter de manière significative dans les années à venir ». Dans la première catégorie, deux risques se distinguent particulièrement : le risque nucléaire et les pandémies.

    1. Les conflits nucléaires

    Bien qu’aucune attaque nucléaire n’ait eu lieu depuis la Seconde Guerre mondiale, et grâce à la mise en place des réglementations contre la prolifération de ce type d’arme, les tensions entre les pays qui en sont détenteurs restent un danger permanent. « Réduire la probabilité d'une guerre nucléaire est un défi constant » soulève le rapport.

    « Une guerre nucléaire entre les grandes puissances tuerait des dizaines ou des centaines de millions de personnes ne serait-ce que dans le conflit lui-même », note le texte, « et probablement plus si un hiver nucléaire venait à le suivre ».

    En effet, l’explosion et l’irradiation feraient de toute évidence des dégâts dévastateurs sur les populations, mais les dommages collatéraux pourraient en faire davantage avec la destruction des sites industriels comme les centrales.

    2. Les pandémies naturelles et industrielles

    Les pandémies, dans l’histoire, ont déjà fait de nombreux ravages. La première jamais recensée, la peste de Justinien, a touché le bassin méditerranéen entre 541 et 767, et aurait tué environ 15 % de la population mondiale, comme la peste noire qui a touché l’Europe au XIVe siècle.

    La grippe espagnole reste cependant, à ce jour, la plus virulente et la plus contagieuse pandémie enregistrée dans l’histoire. Elle aurait fait de 50 à 100 millions de morts en seulement un an, entre 1918 et 1919, terrassant alors 2,5 à 5 % de la population. En comparaison, le virus du VIH a fait 34 millions de morts depuis sa découverte en 1981.

    Le plus gros risque, de nos jours, serait toujours la grippe aviaire H5N1, précise le rapport. Celle-ci ne se transmet pas facilement d’humains à humains pour le moment, mais une mutation du virus pourrait s’avérer catastrophique et faire passer le nombre de morts de 16,8 millions à 1,7 milliard.

    Et au-delà des pandémies naturelles, les pandémies artificielles pourraient voir le jour dans les années à venir. Le développement des biotechnologies pourrait entraîner l’émergence d’un bioterrorisme. « En 2001, des chercheurs australiens ont créé par accident un virus mortel et extrêmement contagieux semblable à la variole murine », explique le texte, arguant que ces techniques pourraient être appliquées à la variole humaine.

    Ces découvertes associées à celles permettant de synthétiser des gènes et des virus à partir de données numériques, pourraient avoir des conséquences dévastatrices. Mais ce risque entre dans la deuxième catégorie et n’est pas imminent.

    3. Le réchauffement climatique

    Dans la catégorie des risques importants à plus long terme et qui devraient croître après les cinq prochaines années figure le réchauffement climatique. Cela n’a rien d’une nouveauté, l’activité humaine avec son émission de gaz à effet de serre (GES) a un impact important sur notre planète et pourrait avoir des conséquences désastreuses.

    Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), explique que « l’ampleur croissante du réchauffement climatique augmente la probabilité d’incidences graves, généralisées et irréversibles » et ce, dès des températures de 1 ou 2 °C supérieurs à celles de l’ère préindustrielle.

    « Ces risques incluent des incidences graves et généralisées sur des systèmes uniques et menacés, la disparition de nombreuses espèces, des risques importants pour la sécurité alimentaire mondiale et régionale, et la combinaison de conditions de température et d’humidité élevées capables de compromettre les activités humaines normales, y compris la production d’aliments et le travail à l’extérieur dans certaines régions et à certaines époques de l’année » détaillent les experts.

    4. Les risques exogènes : l’activité des supervolcans et les impacts d’astéroïdes

    Les risques exogènes sont indépendants de l’activité humaine et sur lesquels l’Homme n’a pas de contrôle. Parmi ces risques, on retrouve les éruptions de supervolcans ou encore la chute d’astéroïdes.

    Dans le premier cas, il s’agit de volcans capables de rejeter plus de 1000 km³ de pierre ponce et de cendres en une seule explosion, et qui peuvent avoir des conséquences cataclysmiques sur la planète et sa population. Plusieurs experts pensent que l’éruption du Toba, survenue il y a 70 000 ans en Indonésie, aurait changé notre climat et décimé la population.

    « Une éruption de cette taille aurait des conséquences catastrophiques », note le rapport, « des millions et des millions de vies seraient menacées en Asie si le Toba entrait en éruption aujourd’hui ». La probabilité que cela arrive est toutefois faible : les scientifiques estiment qu’une super éruption ne se produit que tous les 30 000 à 50 000 ans. Cependant, nos ressources technologiques ne peuvent actuellement pas prévenir les éruptions volcaniques.

    Enfin, les impacts d’astéroïdes et de comètes font aussi partie de ces risques exogènes importants. « Il y a environ 66 millions d’années, un astéroïde de près de 10 km de diamètre s’est écrasé au Mexique. Cet impact a probablement causé une des trois plus grandes extinctions de masse de notre histoire et pourrait bien avoir achevé l’ère des dinosaures » explique l’étude.

    Les scientifiques avancent qu’aujourd’hui, l’impact sur Terre d’un objet géocroiseur (astéroïde ou comète capable de frapper la Terre) ayant un diamètre de 1,5 km, tuerait des millions de personnes ne serait-ce qu’en engendrant un refroidissement global et provoquerait l’interruption de l’agriculture. La NASA a identifié 90 % d’entre eux et son programme de protection de l’espace a calculé que les chances qu’un de ces corps célestes à fort impact touche la Terre sont, sur une période de 100 ans, de 1 sur 1250.

    5. La perte de contrôle des intelligences artificielles

    Cette théorie a inspiré de nombreux films de science-fiction, mais pourrait bien s’avérer plus réelle qu’on ne le pense. Considérée comme un risque « émergent », l’intelligence des machines est appelée à s’implanter de plus en plus dans notre quotidien et à se développer considérablement dans les années à venir, au point, parfois, de dépasser les compétences humaines et de finir par les remplacer.

    Selon les experts, il existe 50 % de chance que ces intelligences dépassent les nôtres d’ici 2050. L’impact que cela aurait est dur à évaluer, mais entraînerait fort probablement de grands changements économiques et sociaux, que ce soit en devenant hors de contrôle, ou en mettant les humains en compétition. Enfin, si l’Intelligence Artificielle (IA) intègre notre quotidien, cela pourrait « déstabiliser l’équilibre géopolitique » relate le rapport.

    Cette étude effectuée par l’ONG suédoise Global Challenges Foundation en partenariat avec l’Université d’Oxford aux États-Unis, s’avère, certes, un peu alarmiste, mais veut surtout éveiller les consciences et inciter à agir pour inverser la tendance.

    SOURCE : Global Catastrophic Risks 2016

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