Couvert de neige : un coup dur cette semaine pour le Québec

Les quelques bancs de neige qui décorent les ruelles de la métropole seront chose du passé. Plus au nord, le tapis blanc perdra bon nombre de plumes. Explication.


Coup de grâce

Dans le sud du Québec, seules quelques traces de neige sont visibles. À Montréal, on ne peut les apercevoir que dans l’ombre des ruelles et au cœur des parcs. En Estrie, la neige est pratiquement portée disparue. La hausse vertigineuse des températures prévue mardi et mercredi sonnera donc le glas pour ces régions : au plus doux, le mercure pourrait flirter avec les 15 °C.

NEIGE2 (7)

Petit tapis blanc, petit tapis vert

Plus au nord, la neige est toujours présente, quoique carentielle. L’arrivée mercredi d’un système d’envergure va considérablement réduire le couvert de neige au sol. Localement, les accumulations de pluie pourraient atteindre les 50 mm, essentiellement au sein des régions le long du fleuve Saint-Laurent.

NEIGE1 (7)

Les villes de Saguenay, Val-d’Or et Sept-Îles font partie des privilégiées, car les activités sportives y sont toujours possibles. Or, lorsqu’on compare le niveau actuel par rapport à la moyenne, les statistiques sont assez révélatrices : il manque près du double de la quantité habituelle de neige. Hélas, les prochains jours laisseront le tapis de neige sur la sellette.

NEIGE3 (6)

Un air de déjà-vu

Une situation similaire s’est produite il n’y a pas si longtemps. Entre le 23 et le 26 février 2017, une poussée de chaleur hors du commun s’est installée sur la province et a fait fondre une très grande partie du couvert de neige.

NEIGE4 (5)

À Hemmingford, le mercure a culminé à 18,5 degrés Celsius, un record pour un mois de février. Au total, ce sont près d’une quinzaine de centimètres de neige qui se sont liquéfiés. C’est un scénario similaire qui guette le Québec cette semaine.

Peu d’espoir

Tout porte à croire que l’hiver souhaite tirer sa révérence plus tôt qu’à l’habitude. À court et à long terme, aucune occasion de voir le couvert de neige se regarnir n’est sur les radars. Rappelons que la première semaine de mars s’annonce historique : il pourrait s'agir du début de printemps météorologique le plus doux depuis le début des récoltes de données météorologiques. Le seul espoir gît dans la seconde moitié du mois de mars, si l’hiver décide de faire volte-face.

À VOIR ÉGALEMENT : Découverte d'une nouvelle espèce de serpent long de 6 mètres