Le SEUL endroit au Québec où il a fait chaud

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Le Québec entre dans l’été météorologique avec un bagage de huit mois consécutifs sous les températures normales. Récapitulatif de la saison et du mois qui se terminent.

Avec un déficit de un à deux degrés, le mois de mai est tout à fait à l’image du printemps désastreux.

THEO MAI

Il faut aller dans le nord du Québec pour trouver des températures au-dessus des normales. La ville de Kuujjuaq a enregistré deux records de chaleur durant le mois de mai et finit le mois près de 3 °C au-dessus des normales soit le deuxième plus chaud juste derrière 2008. À plusieurs reprises, les secteurs du Grand Nord ont même été les points chauds au niveau provincial au cours de ce mois à l’envers.

Le reste du Québec quant à lui se classe parmi les pires mois de mai. Plusieurs faits viennent étayer ce constat, à l’image du record de l’arrivée du premier 20 °C le plus en retard à Val-d’Or. Cette dernière température a été enregistrée avec trois semaines de retard à Montréal, qui termine ce printemps avec seulement sept jours à 20 °C et plus contre douze en moyenne. À noter que ce printemps, il y a également eu le record des -20 °C les plus tardifs enregistrés à Sept-Îles.

THEO 1

Pour la première fois depuis 1983, la métropole n’a toujours pas vu le mercure atteindre 25 °C à cette époque de l’année.

La grisaille et les inondations tout aussi malvenues

Plus de 10 000 personnes évacuées et 6 000 résidences affectées, les inondations du printemps 2019 se sont révélées plus graves que celles de 2017 qui avaient pourtant déjà marqué un tournant dans ce type de catastrophe.

INODATIONS

De fait, les précipitations en avril et en mai ont été supérieures à ce qu’elles sont habituellement, mais c’est surtout la fonte d’un manteau neigeux particulièrement épais qui a été déterminant cette saison.

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PLUIE PRINTEMPS

Le Québec pris en étau sur le long terme entre une masse d’air froid au nord et une autre d’air chaud dans le sud-est américain s’est retrouvé sur « l’autoroute des dépressions » : la grisaille a persisté, comme le montre la série de jours consécutifs de pluie record de laquelle Montréal vient seulement de sortir.

Un bilan peu reluisant donc, qui suscite d’autant plus d’intérêt en ce qui concerne notre été à venir.

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