Top 5 : les étés les plus moches depuis 20 ans
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Lundi 29 juin 2015 à 1 h 00 - Difficile d’apprécier la période estivale lorsque tous les éléments météo sont réunis pour la rendre désagréable. Au cours des 20 dernières années, la pluie a pris trop de place lors de certains étés, tandis que la chaleur semblait être partie en vacances en même temps que les Québécois. Voici notre Top 5 des étés les plus moches.
5e position
1996 : l’été du déluge
L’été de 1996 a été celui du « déluge du Saguenay », alors que la région était affectée par des inondations sans précédent. Le 19 juillet, il tombe 279 mm d’eau en moins de 48 heures, soit l’équivalent de la moyenne pour un été. Cette situation cause une série d’inondations et de glissements de terrain qui a fait 7 victimes, sans compter les milliers de personnes évacuées et les 1350 maisons endommagées. Une petite maison blanche restera en place, alors que des torrents d’eau ravagent le quartier autour d’elle. Cette maison de Chicoutimi deviendra le symbole de cette catastrophe.
La petite maison de Chicoutimi est le symbole de la tragédie du Saguenay. (Photo : Jean-Marc Girard)
4e position
2000 : l’été très loin des tropiques
L’été 2000 était celui de la chanson « Who let the dogs out ». Le Québec était cependant très loin du décor estival présenté dans le vidéoclip de Baha Men. En fait, on terminera l’été un degré sous les normales, avec deux journées seulement avec des températures au-dessus de 30 °C (à Montréal). « On a connu seulement deux belles fins de semaine, soit le pire bilan à ce chapitre en 25 ans », indique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.
3e position
1994 : l’été des tornades
En 1994, on a enregistré 15 tornades au cours de l’été, soit trois fois plus que la moyenne. C’est d’ailleurs durant ces nombreux épisodes de temps violent qu’une tornade EF-02 fait une victime à Saint-Charles-sur-Richelieu (le 9 juillet), tandis qu’une autre fait 4 blessés à Aylmer le 4 août, en plus d’endommager près de 300 maisons.
2e position
2008 : l’été de la trombe marine
En 2008, la planète vibre au rythme des Jeux olympiques de Pékin, mais les vacances de la construction prennent l’eau au Québec. « Il ne faisait jamais très beau avec une forte présence de nuages, des averses et des températures à peine saisonnières », ajoute Réjean Ouimet. C’est également durant cet été qu’une trombe marine s’est développée près de Montréal, le 23 juillet, tandis que des camions ont été renversés par la force des vents sur le pont Champlain.
1re position
1992 : l’été sans chaleur
L’été 1992, c’est l’année de l’enfant-vedette Jordy, qui envahit les ondes avec son succès « Dur dur d’être un bébé ». Et bien cet été-là, c’était dur dur d’être en vacances, puisque la chaleur a déserté la province. Cet été est au sommet de notre Top 5 puisqu’il a été beaucoup plus froid que la moyenne. Le mercure n’est jamais monté jusqu’à 30 °C, ce qui s’avérait être une première depuis que les données climatiques sont répertoriées (1871).