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La population de monarques, ces populaires papillons orange à points noirs, a connu un déclin dramatique depuis 2013. Seriez-vous prêt à planter des mauvaises herbes pour la sauvegarder ?

Sauver le monarque une mauvaise herbe à la fois


Mardi 11 avril 2017 à 12 h 18 - La population de monarques, ces populaires papillons orange à points noirs, a connu un déclin dramatique depuis 2013. Seriez-vous prêt à planter des mauvaises herbes pour la sauvegarder ?


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L’Effet papillon, vous connaissez ? Au-delà de la théorie du chaos, il s’agit d’une des plus récentes initiatives de la fondation David Suzuki qui vise à tenter de préserver les papillons monarques. En effet, on a remarqué en 2013 qu’en dix ans, la population de l’espèce avait diminué d’environ 90 %, passant de 350 millions d’individus à seulement 35 millions.

La coupable ? La disparition massive de l’asclépiade, considérée par certains comme étant une mauvaise herbe. Arrachée et détruite à l’aide d’herbicides, cette plante considérée nuisible est pourtant absolument essentielle à la survie des monarques qui en sont dépendants. Non seulement elle est une source de nourriture pour les papillons, mais elle sert aussi de lieu de reproduction et de ponte des œufs.

L’initiative Effet papillon de la fondation David Suzuki vise donc à sensibiliser la population à la disparition de l’espèce désormais considérée en danger d’extinction et à l’inviter à planter de l’asclépiade. Il faut cependant faire attention, car toutes les espèces d’asclépiades (on en compte plus de 140) ne sont pas idéales.

En effet, les souches d’origine tropicale peuvent même présenter un danger. D’année en année, l’asclépiade meurt durant l’hiver, ce qui permet aux papillons de profiter de nouveaux plants, dénués de parasites, au retour de la belle saison. Les espèces tropicales plantées dans des climats chauds ne meurent cependant pas, ce qui augmente la présence de parasites qui nuisent ensuite à la santé du papillon et à sa reproduction. Il est donc recommandé d’opter pour des espèces indigènes à l’Amérique du Nord qui suivront le cycle régulier des saisons.

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