Les tempêtes qui ont marqué le mois de mars au fil des années
La rédaction
Mercredi 4 mars 2015 à 10 h 45 - On a tendance à l’oublier, mais le mois de mars est fort propice aux tempêtes de neige. Et lorsque les conditions sont réunies, les tempêtes peuvent être explosives.
Généralement, de trois à cinq systèmes touchent le Québec durant le mois de mars. Ainsi, de 50 à 100 cm de neige peuvent s’accumuler pour terminer l’hiver… en beauté! Toutefois, les tempêtes peuvent parfois réserver des surprises.Â
Voici des tempêtes majeures qui ont marqué le Québec.
2011
Du 4 au 8 mars 2011, deux systèmes successifs ont laissé un mélange de pluie et de neige sur la quasi-totalité du Québec. Durant cette période, des records de chutes de neige ont d’ailleurs été battus, dont à Sherbrooke et à Mont-Joli. À Sherbrooke, les autorités avaient mis en place un plan d’urgence pour gérer les conséquences de cette tempête. Des motoneigistes ont même dû escorter des ambulanciers pour qu’ils puissent se frayer un chemin dans les rues enneigées.
2008
En trois jours seulement, soit du 7 au 9 mars 2008, de 30 à 50 cm sont tombés sur le sud du Québec. Les rafales soufflant jusqu’à 100 km/h avaient provoqué d’importantes conditions de poudrerie. La visibilité était quasiment nulle par endroits. Après la tempête, le temps était cependant idéal pour faire des bonshommes de neige!
2007
Entre le 2 et le 3 mars 2007, la majorité du Québec a été balayée par une puissante tempête de neige. En la seule journée du 2 mars, Montréal a accumulé plus de 35 cm de neige. Les précipitations, la poudrerie et le vent ont compliqué les déplacements sur les routes. Une fois la neige tombée, le paysage était toutefois idéal pour pratiquer des sports d’hiver.
1971
Le 4 mars 1971, le sud du Québec, les provinces de l'Atlantique et le nord-est américain ont été frappés de plein fouet par ce que l’on appelle désormais la « tempête du siècle ». Le mélange explosif de neige et de poudrerie a paralysé la région de Montréal, où il est tombé près de 50 cm de neige. Des bancs de neige s’élevaient jusqu’au deuxième étage des maisons, de quoi faire le bonheur des plus jeunes!