Le manchot le plus fidèle au monde!
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Mardi 15 mars 2016 à 13 h 11 - Une relation unique entre un homme et un manchot fait sensation sur le Web. Depuis 2011, l’animal parcourt environ 8000 km pour rendre visite à celui qui lui a sauvé la vie. Joao Pereira de Souza, un maçon brésilien à la retraite, a soigné le manchot, alors qu’il était blessé et complètement enduit de pétrole, sur les rives d’un village de pêcheur, situé près de Rio de Janeiro.
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L’homme âgé de 71 ans a gardé l’animal, baptisé Dim Dim, sous son aile durant onze mois. Ensuite, il l’a remis en liberté, ou – on devrait plutôt dire- qu’il a tenté de le remettre en liberté puisque Dim Dim revenait toujours le rejoindre lors des premières tentatives. Finalement, le manchot a pris le large sur des périodes de plus en plus longues.
Encore aujourd’hui, il revient toujours au même endroit où il a été sauvé. En attendant son ami. « Il arrive en juin et il repart de la maison en février (cette espèce de pingouin vit en Pantagonie).
Chaque année, il devient de plus en plus affectueux! Il semble plus heureux de me voir », a-t-il déclaré à TV Globo.
PINGUIM VOLTA TODOS OS ANOS À CASA DO HOMEM QUE O SALVOU NO BRASIL. Há 4 anos atrás João Pereira de Souza, um pedreiro...
Posté par Ciências Biológicas - Fundação Santo André sur 25 janvier 2016
L’histoire a fait le tour du monde depuis la diffusion de cette entrevue télé le 6 mars dernier. Le quotidien américain Wall Street Journal avait également parlé de cette histoire en octobre 2015.
La vidéo publiée par l’Université de Rio de Janeiro a été vue plus de 6 millions de fois sur Facebook. M. De Souza semble être la seule personne qui peut s’approcher du manchot, qui montre des signes d’agressivité lorsqu’un autre humain l’approche.
L’hypothèse des biologistes avance qu’il applique un rituel d’accouplement ou qu’il considère l’homme comme un membre de sa famille.
Légalement, il est interdit de posséder un animal sauvage au Brésil. Les autorités auraient cependant fait une exception, considérant que l’homme rempli de « bonté » était un cas isolé. « J’aime ce pingouin comme s’il était mon propre enfant. Et je crois qu’il m’aime! », a déclaré Joao Pereira de Souza.
Source : CBC | Le Monde | The Wall Street Journal
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