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Une anomalie de température de l'eau engendre des extrêmes au Canada et aux États-Unis.

Le « Blob » relié aux derniers phénomènes extrêmes


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 17 avril 2015 à 13 h 57 - Les deux derniers hivers rigoureux dans l’est du Canada, incluant le Québec, la sécheresse en Californie et le manque de neige dans plusieurs stations de ski de la Colombie-Britannique ont tous un point en commun : le « Blob », une concentration d’eau plus chaude que la normale dans l’océan Pacifique.

En fait, cette concentration d’eau, qui s’étend de l’Alaska jusqu’au Mexique, s’est considérablement réchauffée depuis 2014. Cette anomalie de température aurait joué un rôle clé dans les phénomènes naturels extrêmes en Amérique du Nord au cours des deux dernières années.

Les zones rouges indiquent les anomalies de température en 2014.

Les zones rouges indiquent les anomalies de température en 2014.


Les points les plus chauds (indiqués en rouge sur la carte) sont jusqu’à 2,5 degrés plus élevés que la normale.

Les anomalies de température (en rouge sur la carte) ont augmenté en 2015.

Les anomalies de température (en rouge sur la carte) ont augmenté en 2015.

Le « Blob », qui est décrit comme tel par le scientifique Nicholas Bond, de l’université de Washington, est aussi le nom du personnage d’un film, à l’affiche sous deux versions en 1958 et en 1988, dont le titre porte le même nom. Ce personnage est un extra-terrestre géant et gluant qui sème la terreur.

Les scientifiques s’intéressent davantage à cette masse d’eau chaude qui peut affecter considérablement les conditions météo. « On nomme ce facteur l’oscillation décennale du Pacifique. Selon les scientifiques, cette anomalie de température est précurseur d’un phénomène El Niño. Depuis deux ans, on se demande s’il y aura un El Niño ou non. Il vient finalement de se développer », explique Patrick de Bellefeuille, présentateur et spécialiste en environnement à MétéoMédia.

Un des premiers impacts de cette oscillation est qu’elle engendre une déviation des vents dominants en haute altitude (courant-jet). Ceci fait en sorte que le vortex polaire est descendu beaucoup plus bas durant les deux derniers hivers, notamment dans le Midwest américain ainsi qu’au Québec.

Les tempêtes de neige monstres dans les Maritimes l’hiver dernier pourraient aussi en être la conséquence. En contrepartie, cette concentration d’eau chaude a un impact sur le niveau d’humidité dans l’air sur la côte ouest américaine, qui est aux prises avec des sécheresses importantes depuis quelques années.

Sources : TWN | American Geophysical Union

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