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Deux facteurs climatiques favoriseront l’influx d’air froid cet automne, et possiblement cet hiver, au Québec. (Jean-Raymond Gallien, archives)

Hiver 2014-2015 : le Québec dans la trajectoire de l’air froid


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mardi 23 septembre 2014 à 6 h 00 - Deux facteurs climatiques favoriseront l’influx d’air froid cet automne, et possiblement cet hiver, au Québec, soit la présence d’air doux près de l’Alaska et le développement d’un faible El Niño dans l’océan Pacifique. Résultats? Le positionnement des vents dominants refoulera l’air arctique dans notre cour.


À lire : MétéoMédia dévoile son Aperçu de l'automne 2014.


Air doux en Alaska
D’abord, un premier facteur explique la raison pour laquelle MétéoMédia s’attend à un hiver aussi froid que celui de 2013-2014. On note actuellement une masse d’air doux qui s’étend dans le Pacifique, de l’Alaska jusqu’en Colombie-Britannique. La présence de cette zone favorise la descente d’air arctique vers l’Ontario et le Québec.

La faute à El Niño?

El Niño se traduit par une hausse anormale de température dans l’est de l’océan Pacifique. Ce réchauffement affecte toutes les régions du globe, mais de façon différente. Le degré d’intensité d’un El Niño (faible, modéré ou fort) est déterminé selon l’écart entre la température de l’eau et sa moyenne.

« Nous n’avons pas connu une période d’El Niño depuis 2010, mais durant les quatre dernières semaines, les températures de l’eau au niveau de l’Équateur ont été au-dessus des normales dans le Pacifique. Ceci est une indication que le phénomène prépare son retour », explique Marie-Josée Grégoire, météorologue à MétéoMédia.

Il n’y a aucune corrélation scientifique confirmée entre la présence d’El Niño, les anomalies de températures et les précipitations au nord-est de l’Amérique, notamment au Québec et en Nouvelle-Angleterre. On peut cependant comparer certains de nos hivers en lien avec l’intensité du phénomène.


L’intensité du phénomène est déterminée par l’écart entre la moyenne des températures de l’eau du Pacifique et sa température actuelle. Si l’écart est supérieur de 0,5 °C à 1 °C, l’El Niño est faible, de 1 °C à 1,5 °C, il est modéré et 1,5 °C et plus, le degrés d’intensité d’El Niño est fort.

Hivers québécois vs El Niño

On observe qu’un El Niño fort a donné lieu à des hivers doux au Québec en 1997-98 et en 1982-83.

En contrepartie, deux autres hivers ont été froids et longs en 2002-03 et 1976-77, alors que les conditions d’El Niño variaient de faible à modéré.

En 2009-10, la saison hivernale avait été douce dans un contexte d’El Niño modéré.

Bref, les probabilités de connaître un hiver doux ne sont pas systématiquement plus élevées au Québec dans un contexte d’El Niño modéré ou faible. Au contraire, dans cette analyse, on comprend que les hivers ont été plus froids lorsque le phénomène n’est pas de forte intensité. C’est ce qui se dessine pour l’hiver 2014-2015.

« La probabilité actuelle qu’un El Niño faible se développe est de 60% à 65% pour l’automne et l’hiver dans l’hémisphère nord », ajoute Marie-Josée Grégoire.

Reste à voir si l’intensité faible du phénomène se traduira en un hiver rigoureux. Ces données climatiques sont analysées sur une période de trois mois.

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