Une bestiole pourrait vous pourrir la vie dans la maison
Chef contenu éditorial - MétéoMédia
Lundi 14 mai 2018 à 14 h 17 - On passe en général plus de 10 heures par jour dans notre appartement ou notre maison. Profitez du retour de la chaleur pour aérer les pièces et jeter un œil dans les recoins. Certains polluants pourraient se cacher derrière des problèmes de santé. En voici quelques-uns.
À lire également : Si mai est chaud, le mois de juin est…réponse ici.
Champignons et moisissures
L’humidité et le manque de ventilation favorisent le développement de moisissures, voire des champignons. Les zones mal aérées (sous-sol, toit, mur, salle de bain, etc.) peuvent donc cacher cette réalité.
Le danger principal pour la santé est que les moisissures vont dégager des spores dans l’air et causer des problèmes de santé, surtout respiratoires (toux, allergies, irritation, asthme, etc.).
Les acariens et la poussière
Les poussières sont des particules extrêmement fines dont les sources varient énormément, allant de la peau, des matériaux de la maison, des animaux et des humains.
Les endroits idéaux où s’accumule cette poussière sont les tapis, les plinthes électriques, les recoins de la maison ou les dessous de lit.
Les acariens sont des bestioles microscopiques qui circulent dans notre logement. Ils aiment la poussière et l’humidité.
Un des lieux de prédilection des acariens est le lit ou les oreillers. Ils se nourrissent surtout de peau morte et ce sont leurs matières fécales qui sont à l’origine des allergies. Plusieurs personnes sont d’ailleurs allergiques et certains spécialistes vont même suggérer de changer le lit après une période de 8 à 10 ans. On peut aussi acheter une housse pour recouvrir le matelas. Un taux d'humidité dépassant 50 % favorise la prolifération d'acariens.
Le radon, une menace invisible
Ce gaz radioactif est inodore, incolore et il se développe dans des milliers de résidences du Québec. Voilà pourquoi les spécialistes de la santé multiplient les offensives afin de sensibiliser la population. Le radon est un résultat naturel de la désintégration de l'uranium contenu dans le sol. Il réussit à s’infiltrer dans les résidences par des voies d’infiltration comme des fissures.
Il est produit tout au long de l’année, mais sa concentration sera plus importante en hiver étant donné que les propriétaires ferment les fenêtres afin de garder la chaleur de la résidence.
Santé Canada a récemment pris des mesures dans 15 000 maisons à travers le pays et environ 7 % d’entre elles avaient un problème de radon.
Des plantes pour vous aider
Certaines plantes peuvent absorber certaines matières nuisibles qui se retrouvent dans l’air résidentiel. En 1989, une étude de la NASA, devenue historique, a testé plusieurs plantes sur leur capacité à filtrer des produits chimiques dangereux tels que le benzène, le trichloréthylène, le formaldéhyde. Les chercheurs en ont trouvé une dizaine, très efficaces, et qui peuvent aussi être utilisées à des fins domestiques. Les voici.
La saison du pollen
Un facteur prend forme à l’extérieur de la maison, mais il peut augmenter considérablement les problèmes d’allergies : le pollen !
La température influe notamment sur la quantité de pollen dans l'air. De ce fait, les niveaux de pollen varient d'une année à l'autre.
Le plus souvent, un printemps chaud et bref est annonciateur d'une saison pollinique courte et hâtive, tandis qu'un printemps frais conduira à une saison plus lente à débuter, mais qui sera plus concentrée.
Les précipitations affectent également la quantité de pollen aéroportée. L'air humide et les gouttes de pluie font descendre le pollen vers le sol, ce qui limite sa propagation dans l'air.
Enfin, le vent est l'ennemi numéro un des personnes souffrant d'allergies, car c'est lui qui transporte le pollen.
Sources : CAA-Québec | Portail de santé du gouvernement du Québec | Association des Allergologues du Québec
À VOIR ÉGALEMENT : VOICI DES TRUCS À SAVOIR POUR LE BBQ :