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Un premier vaccin contre le virus pourrait voir le jour au Québec, selon le Centre de recherche en Infectiologie (CRI) de Laval qui affirme être le seul au monde à en être à ce stade de développement.

Virus Zika : le premier vaccin sera testé à Québec


Mardi 19 juillet 2016 à 19 h 54 - Un premier vaccin contre le virus pourrait voir le jour au Québec, selon le Centre de recherche en Infectiologie (CRI) de Laval qui affirme être le seul au monde à en être à ce stade de développement.


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Ce dernier affirme avoir franchi toutes les étapes nécessaires et réglementaires afin de pouvoir tester l'efficacité du vaccin, huit mois après le début de ses travaux réalisés en collaboration avec deux autres centres américains. « Un premier vaccin en développement sera administré pour la première fois à des humains dans le cadre de cette étude clinique, » a expliqué Gertrude Bourdon, présidente-directrice générale du CHU de Québec.

Le vaccin sera également testé à Philadelphie, où il a été physiquement conçu, et à Miami.

Si cette nouvelle est positive, le processus est encore long avant que la solution puisse être commercialisée. Le vaccin devra d'abord s'avérer efficace durant cette première phase de test, avant de pouvoir être testé une seconde puis une troisième fois. Si les essais sont concluants, il pourra alors être homologué et enfin, distribué. « L'espoir, c'est qu'au début 2017 on va avoir toute l'information en place pour soumettre un protocole pour une phase 2 », explique le docteur en microbiologie Gary Kobinger, ajoutant qu'il est difficile d'estimer une date de mise en marché.

Un bassin d'une quinzaine de patients sera sélectionné pour l'étude de Québec. Celle-ci s'étalera sur une période de 60 semaines et concernera des sujets volontaires en bonne santé âgés de 18 à 65 ans. Au total, sur les trois centres, 60 personnes seront recrutées afin de recevoir le vaccin.

Origines du virus

Le virus Zika est transmis la plupart du temps par des moustiques du genre Aedes. C’est la forêt de Zika en Ouganda qui lui a donné son nom, car c'est là qu'il a été isolé pour la première fois en 1947. Il est surtout présent dans les régions équatoriales.

Impacts sur les êtres humains

La majorité (95 %) des personnes infectées ne ressentent que des symptômes légers. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) mentionne la fièvre, des maux de tête, une conjonctivite, des éruptions cutanées, ou des douleurs articulaires et musculaires comme les principaux signes de l’infection. La maladie est habituellement bénigne et ne dure que quelques jours.

Le virus pourrait toutefois avoir des conséquences désastreuses pour les nouveau-nés. En effet, le virus est soupçonné d’être à l’origine de plusieurs cas de microcéphalie, un désordre neurologique causant une dysfonction grave du cerveau et réduisant l’espérance de vie des personnes atteintes. Des cas de syndrome de Guillain-Barré et des décès possiblement en lien avec le Zika ont également été rapportés.

Au Canada, 150 personnes seraient atteintes du virus, et toutes l'auraient contracté à l'étranger.

Épidémie

L’épidémie qui sévit en Amérique latine a commencé au printemps 2015 et s’est répandue comme une traînée de poudre à partir du Brésil vers le nord jusqu’au Mexique, et vers le sud jusqu’au Paraguay. Le plus grand nombre de cas a été recensé au Brésil avec plus de 1,5 million de personnes infectées jusqu’à maintenant.

Quoique le principal vecteur de contagion soit les moustiques, des cas de virus transmis sexuellement ont également été rapportés. Des traces du virus Zika ont été trouvées tout récemment dans des fluides humains comme la salive et l’urine. Quoiqu'un premier cas ait été confirmé au Canada, les autorités affirment que les risques de propagation du virus sont faibles au pays, le moustique responsable de la transmission n'étant pas adapté aux conditions climatiques canadiennes.


Virus et changement climatique

Selon des scientifiques brésiliens, l’explosion des cas  pourrait être reliée au phénomène du changement climatique. L’année 2015 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée au Brésil, avec des températures moyennes supérieures de 3 à 5 degrés par rapport à la normale selon les régions.

Ce réchauffement a contribué à la propagation du moustique Aedes sur 80 % du territoire brésilien. Une augmentation des cas de fièvre dengue, transmise ausi par une piqûre de moustique, a également été observée en parallèle avec celle du virus Zika. Cette corrélation relève toutefois de l’hypothèse au stade présent.

Mesures en place

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il s’agit d’ « une urgence de santé publique de portée mondiale ». La définition de la propagation de la maladie comme épidémie mondiale a pour but de sensibiliser la population et les autorités nationales et de faire accélérer la recherche sur la découverte d’un potentiel vaccin.

Comme il n’existe cependant aucun traitement pour le moment, l’ASPC recommande aux touristes se rendant dans les régions touchées de se protéger contre les piqûres de moustiques en tout temps en portant des vêtements longs et en utilisant un insectifuge. Il est également recommandé d’éviter de voyager dans les pays concernés pour les femmes enceintes, et de consulter un médecin si vous présentez des symptômes en revenant de voyage d’un lieu à risque.   

Sources : ASPC | Climate Change News | OMS | Le Figaro | Wikipedia | CBC | Le Monde


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