Vent de panique autour des tiques au Québec
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Vendredi 22 juin 2018 à 14 h 03 - La prolifération des tiques infectées par la maladie de Lyme continue de semer l’inquiétude dans certaines régions du Québec. L’Estrie et la Montérégie figurent au sommet de la liste où les tiques infectées ont fait le plus de victimes.
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En Montérégie, la Direction de la santé publique a lancé un sérieux avertissement dans les écoles et à la population en général. Plus de 100 municipalités parmi les 147 de ce territoire présentent des risques élevés et endémiques. En 2018, au moins huit cas de la maladie de Lyme ont été diagnostiqués en Montérégie, ce qui est le plus haut taux avec l’Estrie (7 cas en date du 12 juin 2018).
D’ailleurs, depuis 2013, ces deux régions ont été les plus touchées (137 cas en Estrie, 75 en Montérégie). À l’échelle du Québec, les données ont de quoi nous inquiéter également. En 2013, on a répertorié 143 cas d’infections. En 2017, ce nombre a grimpé à 329 cas.
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Elles s’accrochent à vous
Les tiques se retrouvent principalement dans les boisés, les arbustes et les broussailles. Règle générale, une tique a besoin de rester accrochée à la peau de l’humain ou de l’animal durant au moins 48 heures avant de lui transmettre la bactérie par la salive. Les tiques ont trois stades de développement, soit celui de larve, de nymphe et d’adulte.
Elle doit s’alimenter de sang dans chacun des stades pour survivre. Les œufs sont pondus au printemps au sommet des herbes et éclosent, vers la fin de l’été, pour donner naissance à des larves qui guettent leur hôte pour se nourrir de sang pour la première fois. Plus la tique infectée reste longtemps attachée à la peau, plus le risque de transmission de la maladie est élevé. Une rougeur sur la peau qui grossit pour atteindre plus de cinq centimètres à l’endroit de la piqûre de la tique est le signe le plus courant de cette maladie.
Elle apparaît entre 3 et 30 jours suivant la piqûre. L’été, une période critique Le danger de contracter la maladie de Lyme est plus élevé en été, alors que l’activité des tiques immatures (nymphes) est à son maximum et que les activités extérieures sont nombreuses.
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Les forêts, les boisés ou les zones à hautes herbes sont les lieux les plus propices à ces tiques. Les symptômes : la fatigue, la fièvre, les maux de tête, les spasmes, les ganglions enflés et les éruptions cutanées.
Dans certains cas plus graves, le patient peut souffrir de confusion mentale, de troubles neurologiques, d’arthrite et d’arythmie cardiaque. Pour mieux vous protéger, on suggère d’utiliser un chasse-moustiques, de demeurer dans les sentiers lors de vos promenades en forêt et de porter des vêtements longs de couleur claire.
SOURCES : Direction Santé publique Montérégie| Carte interactive | Nombre de cas depuis 2013 | INSPQ
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