Vélo en hiver : les derniers chiffres sont très bons

Samedi 27 janvier 2018 à 9 h 29 - Le vélo en hiver gagne en popularité dans la métropole québécoise. Depuis 2009, le nombre de cyclistes qui roulent toute l’année dans les rues de Montréal a plus que doublé.

À lire également : Et si on laissait l'auto à la maison ?

Sur les quelque 600 kilomètres de pistes cyclables, environ 60 sont déneigés par la Ville. 600 cyclistes emprunteraient la rue Rachel chaque jour, un chiffre qui a augmenté de près 160 % en deux ans selon la firme Éco-Compteur. 

Même pendant la dernière grosse tempête de l’année 2017, ou pendant le jour frôlant les -30 °C, près de 70 % des cyclistes ont tout de même enfourché leur deux-roues. 

D’autres pays, comme la Finlande ou le Danemark, aux hivers aussi rigoureux que les nôtres, ont atteint un encore plus haut taux de cyclisme en hiver avec seulement 30 % de baisse par rapport à l’été. 

Quelques conseils : Bien choisir et entretenir son vélo 

Votre vélo peut passer l’hiver à l’extérieur, mais, si vous décidez de le rentrer tous les jours, vous devrez l’éponger pour éviter une corrosion prématurée. Par contre, après une nuit très froide, certaines parties du vélo et surtout votre cadenas sont susceptibles de geler. 

Dans ce cas, une petite dose de liquide qui dégivre les serrures fait des miracles. Cependant, mieux vaut prévenir que guérir et une bonne lubrification générale de la bicyclette s’impose avant la saison froide. 

Les parties particulièrement vulnérables au gel sont la serrure du cadenas, les mâchoires de frein, les câbles qui actionnent les freins, les dérailleurs et les câbles des dérailleurs. Dès que l’on roule dans la neige, il est nécessaire de lubrifier la chaîne afin d’éviter la corrosion. 

Les vêtements 

Les vêtements idéaux pour le vélo d’hiver ressemblent au ski de fond. Il faut surtout se protéger du refroidissement éolien accentué par la vitesse en vélo. Mais il ne faut pas s’habiller trop chaudement, car le corps dégage beaucoup de chaleur. 

Donc, le bon vieux principe du multicouches (trois vêtements) est fortement suggéré. Porter une tuque mince sous le casque est essentielle. Les mains sont aussi très sensibles au froid. Vous devrez donc choisir des gants qui protègent du vent, et qui conservent une certaine souplesse afin que les doigts puissent bien manœuvrer les freins.

Finalement, étant donné que l’obscurité tombe rapidement en hiver ou qu’une tempête peut pointer le bout de son nez, il est important de toujours être bien visible. Installer des réflecteurs, en plus de lumières clignotantes à l’avant et à l’arrière de votre vélo, vous permettra d’être bien vu en tout temps. 

Adapter sa conduite 

Il est essentiel d’adopter un rythme lent et régulier et d’éviter les manœuvres brusques. Regardez en avant et tenez-vous prêt à freiner en prévision des virages. 

Les rues moins fréquentées et les pistes cyclables sont idéales pour se tenir loin des voitures, mais sont souvent recouvertes de neige durcie et de glace, augmentant ainsi le niveau de difficulté. 

Si vous optez pour ce genre de route, prévoyez plus de temps pour effectuer votre trajet, afin de pouvoir ralentir dans les passages dangereux. Éviter de pédaler vigoureusement dans les côtes glacées. 

Avec l’effet de la traction arrière, les risques de chutes sont très élevés. Il est préférable de monter les pentes à pied pour éviter les accidents. Il faut également se méfier des plaques de glace lors de vos virages.

Sources : Radio Canada | Dumoulin | Le Devoir

À voir également : Autos, vélos, piétons : comment la loi va changer les règles