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La plante la plus dangereuse du Québec, la voici.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 22 juin 2018 à 7 h 22 - La lutte contre la prolifération de la berce du Caucase, une plante très toxique pour l’humain, est devenue une priorité pour plusieurs villes du Québec.


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À Sherbrooke, les autorités municipales ont adopté un plan assez agressif pour éradiquer cette plante. Dans un rapport déposé en mai dernier, on apprend que des opérations ciblées ont permis d’éradiquer environ 1000 plants répartis dans neuf colonies.

« Toutefois, une inspection menée en août a démontré que de nouveaux plants y sont en croissance en raison de la présence de graines dans le sol. Les activités d’éradication se poursuivront en 2018 », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de la Ville.

L’Estrie est l’un des territoires où cette plante a énormément proliféré au cours des dernières années. Des opérations sont également menées, depuis 2015, dans le Bas-Saint-Laurent par les autorités de la Santé publique, alors que certaines personnes ont déclaré avoir été brûlées par la plante.

La problématique n’est pas unique au Québec. Des colonies ont été rapportées dans plusieurs états américains, notamment en Virginie, dans le Maine et dans l’état de New York.

Brûlure, ce n’est pas une blague

Le danger de cette plante n’est pas exagéré. Il s’agit vraiment d’une espèce qui peut provoquer des brûlures graves sur la peau. Malgré les opérations d’éradication, elle a continué de proliférer au Québec au cours des dernières décennies.

Berce caucase D Rodrigue.jpg

Photo : D. Rodrigue - Archives

La sève de la plante contient des composés toxiques qui, au contact de la peau et avec l’exposition à la lumière du soleil, peuvent causer des brûlures très importantes du premier au troisième degré (photodermatite).

De toutes les plantes envahissantes, elle est indéniablement la plus dangereuse pour l’humain. Cette plante prolifère surtout dans le sud du Québec, de Gatineau à Rimouski, jusqu’à La Malbaie, et aussi au Saguenay. Elle se répand très rapidement, surtout en bordure des fossés de drainage et des cours d’eau, grâce à son abondante production de graines.

Jacques Brisson Universite de Montreal.jpg

Photo : Jacques Brisson - Université de Montréal

L’identification parfois trompeuse

Un des problèmes majeurs dans la lutte est que la berce du Caucase est souvent confondue avec la berce laineuse, surtout dans les régions où cette plante est très présente. La laineuse peut aussi causer des réactions cutanées, mais elles sont moins violentes qu’avec la Caucase.

On peut les différencier grâce à la taille, car celle de la berce du Caucase est plus importante. Sa tige est ponctuée de rouge. Et sur la berce du Caucase, on ne retrouve pas de poils sur l’envers des feuilles.

SOURCES : Ville de Sherbrooke | INSPQ |


EN VIDÉO : VOYEZ COMMENT DIFFÉRENCIER LES BERCES :




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