Une fuite de pétrole toujours pas nettoyée 3 ans plus tard
Crédit photo : Neal Lauron / Greenpeace
Mardi 27 décembre 2016 à 12 h 41 - En septembre 2013, un champ de blé du Dakota du Nord subissait l’une des plus grandes fuites de pétrole terrestre dans l’histoire récente des États-Unis. La rupture d’un pipeline a déversé 840 000 gallons de pétrole brut, soit plus de 3 millions de litres, provenant de l’exploitation de schiste argileux.
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La compagnie pétrolière Tesoro logistics LP a accusé la foudre d’avoir causé une brèche dans le pipeline d’une épaisseur de 15 cm d’acier. Au total, près de trois hectares de terrain ont été noyés dans le pétrole, l’équivalent de sept terrains de football.Â
Les premières estimations avaient minimisé les dégâts en évaluant les coûts de nettoyage à quatre millions de dollars. À l’époque, l’entreprise estimait que le nettoyage du site prendrait deux ans.Â
Trois ans plus tard, seulement un tiers du sol imbibé a été retiré de la zone, malgré un nettoyage sans relâche. Les évaluations initiales se sont, là aussi, révélées fausses, car le pétrole s’est infiltré beaucoup plus profondément que prévu. Les équipes de nettoyage ont dû creuser à plus quinze mètres sous terre pour enlever les centaines de milliers des tonnes de sols contaminés.Â
Le département de la Santé du Dakota du Nord ainsi que les scientifiques environnementaux pensent qu’une partie importante du pétrole ne pourra jamais être récupérée, causant ainsi des séquelles permanentes. Au rythme actuel, la zone ne devrait être décontaminée qu’en 2020 et les coûts pourraient s’élever à plus de 60 millions de dollars.
Sources : Greenpeace | True Activist
