Suivre les tempêtes avec la carte radar
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Mardi 20 octobre 2015 à 14 h 27 - Un des outils très populaires sur le site Web de MétéoMédia est la carte radar. Grâce à un code de couleur et une retransmission de données très rapide, vous pouvez voir la neige, la pluie et la pluie verglaçante sur une carte.
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En fait, cette carte se met à jour toutes les 15 minutes. Si vous visionnez la même image plus de 10 minutes, on vous indiquera qu’il est le temps de « rafraîchir la carte ». Pour ce faire, vous n’avez qu’à cliquer sur le bouton situé du côté droit sous la carte.
Les trois couleurs à surveiller en hiver sont le bleu, qui indique les précipitations sous forme de neige, le rose, pour la pluie verglaçante et le vert, pour la pluie hivernale.
Vous pouvez donc voir l’évolution des précipitations qui ont eu lieu au cours des dernières minutes précédant la mise à jour, en plus de voir une projection à court terme des minutes suivantes. En réalité, le radar balaie le ciel, un peu comme le faisceau d’une lampe de poche, et il repère les particules de précipitations (gouttes d'eau, flocons de neige, pluie verglaçante, grésil et grêlons).
La fiabilité du radar est la meilleure à l’heure actuelle pour détecter les précipitations en temps réel. Sinon, les météorologues disposent des stations, où des observateurs confirment les précipitations tombées dans un secteur précis. D’autres stations sont aussi disponibles, mais fonctionnent de façon automatique.
Des « fausses » précipitations
La principale limite d’un radar est la virga, qui fait en sorte qu’on croit voir des précipitations qui n’existent pas au-dessus d’une ville. Cette situation s’explique par la trop forte présence d’air sec dans l’atmosphère, qui induira le radar en erreur.
Dans ce cas-ci, le radar pourrait indiquer occasionnellement une zone bleue, qui ne se traduit cependant pas par de la neige au sol.
Certains éléments comme les montagnes et collines peuvent causer un blocage du faisceau. Cette situation est fréquente dans les régions montagneuses, comme le parc des Laurentides au Québec, ou les Rocheuses, dans l’Ouest canadien.
Le dernier élément, qui cause des erreurs d’interprétation, est l’écho de terrain. Ces échos se produisent lorsque le faisceau du radar entre en contact avec des bâtiments ou d’autres objets de grande taille. Les étendues d’eau peuvent aussi provoquer des échos de vagues.
Le radar en 3 faits
-Le radar (acronyme pour Radio Detection And Ranging) dresse un portrait de l’évolution des précipitations, des orages et d'autres phénomènes météo violents.
-Un radar est un appareil qui détecte les particules d’eau présentes dans l’atmosphère. Ainsi, les gouttes de pluie, les flocons de neige et les grêlons réfléchissent les ondes électromagnétiques émises par le radar de manière proportionnelle à leur taille. Le signal obtenu s'appelle un écho. La représentation des échos sur une carte montre la répartition géographique des précipitations, ainsi que de leur intensité.
-Lorsque des gouttes d’eau ou des cristaux de glace tombent des nuages, mais s’évaporent dans l’air avant d’atteindre le sol, on appelle ce phénomène la virga. Celui-ci apparaît comme une frange sombre ou encore une virgule (d’où son nom) suspendue à la base des nuages. Ce phénomène se produit quand il y a une couche d’air sec sous le nuage. La virga n’est pas considérée comme des précipitations puisqu’elle n’atteint pas le sol.
Avec la collaboration spéciale d’Annie Sauvesty.
