Expired Nouvelles - Une bactérie « mangeuse de cerveau » sème la panique - MétéoMédia
Votre météo quand ça compte vraiment MC

Territoire

Please choose your default site

Americas

Asia - Pacific

Europe

Nouvelles
Une puissante bactérie fait deux victimes aux États-Unis. (image : Wikimedia)

Une bactérie « mangeuse de cerveau » sème la panique


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 3 septembre 2015 à 12 h 07 - Une mère de famille de l’Oklahoma et une adolescente du Texas sont mortes après avoir contracté une bactérie surnommée « la mangeuse de cerveau ».

Cette bactérie, une forme amiboïde de Naegleria fowleri, se développe généralement dans des zones isolées d’eau douce, des eaux usées, de la boue ou de la poussière.

Elle s’attaque violemment au cerveau qui cause la mort trois à quatre jours après la contamination.

Dans ce cas-ci, Micheal Riley, 14 ans, est décédée dimanche dernier, soit deux semaines après s’être baignée dans un plan d’eau lors d’une sortie scolaire dans un parc public de Houston.

Quant à l’autre victime, il s’agit de Berth Knight, une mère de famille âgée de 24 ans. Ses symptômes sont apparus après une baignade dans le lac Murray, le 4 août dernier, en Oklahoma.

Elle s’était présentée à l’urgence pour un mal de tête très intense, comparable à celui d’une méningite. Sa condition s’est rapidement détériorée.

Le taux de mortalité est de 95 % de 7 à 10 jours après l’infection. (source : Wikimedia)

Reconnue par Santé Canada

Sur son site Internet, l’Agence de la santé publique du Canada la décrit également comme la méningo-encéphalite amibienne primaire (MAO) ou l’amibe mangeuse de cerveau, qui peut mener « rapidement à la mort ».

Les principaux symptômes sont le mal de gorge, l’obstruction des voies nasales, la fièvre, les vomissements, la raideur au cou, la confusion et les anomalies du comportement.

Le taux de mortalité est de 95 % de 7 à 10 jours après l’infection. Les animaux peuvent être contaminés comme les humains. Ce n’est cependant pas transmissible d’une personne à l’autre.

De 1996 à 2003, on aurait rapporté près de 200 cas dans le monde, mais aucun ne semble avoir été documenté au pays. Aux États-Unis, on a répertorié 133 cas et seulement trois victimes sont toujours vivantes.

Sources : Agence Santé Canada | CNN

À VOIR ÉGALEMENT : LA MALADIE DE LYME GAGNE DU TERRAIN AU QUÉBEC :

Default saved
Close

Chercher un endroit

Close

Connexion

S.V.P : Ouvrez une session pour utiliser cette fonctionnalité