Un Québécois dans l’espace en 2018 !
Mardi 17 mai 2016 à 14 h 11 - Le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique Navdeep Bains a annoncé ce lundi matin que le québécois David Saint-Jacques sera le prochain Canadien à s’envoler pour la station spatiale internationale (ISS).
À lire également : Un mini vaisseau spatial dépassant les 60 000 km/s ?
L’astronaute de l’agence spatiale canadienne (ASC) partira en novembre 2018 pour une mission de six mois intitulée Expedition 58/59 à partir de la fusée Soyouz. Ce sera son premier vol spatial, et le 17e pour l’ASC.
Heureux d’annoncer que @Astro_DavidS s’envolera vers la Station spatiale internationale @Space_Station en 2018! #ISS pic.twitter.com/VxuapsqYkJ
— Hon. Navdeep Bains (@MinistreISDE) May 16, 2016
.@Astro_DavidS est le prochain Canadien à s’envoler pour la Station spatiale internationale. https://t.co/UVmesHt1Cj pic.twitter.com/N9jp5Zmu1A
— Agence spatiale can. (@asc_csa) May 16, 2016
« Je me tiens debout sur les épaules des géants, les astronautes qui m’ont précédé m’ont inspiré dans l’enfance, ont été mes collègues et mes mentors » a déclaré David Saint-Jacques lors d’un point presse lundi matin au Musée de l’aviation et de l’espace à Ottawa. En vue de cette expédition, il devra suivre deux années de préparation et de formation qui l’emmèneront en Russie, au Japon et aux États-Unis avant de revenir au Canada avant son départ. Au programme : familiarisation avec la fusée Soyouz et entraînement au pilotage.
« La route vers l’espace est longue et tortueuse, j’ai encore plusieurs années d’entraînement devant moi, mais moi-même, ma famille, mon épouse, mes enfants, nous sommes prêts à relever les défis que cette aventure nous réserve », a confié l’astronaute.
David Saint-Jacques dans un simulateur de Soyouz
Âgé de 46 ans, David Saint-Jacques possède plusieurs cordes à son arc. À la fois astrophysicien, ingénieur et médecin, le natif de la Capitale-Nationale possède également une licence de pilote multimoteur et de vol aux instruments, comme l’indique sa biographie sur le site de l’ASC.
Et toutes ces casquettes lui seront utiles pour sa mission : « le médecin en moi a vraiment hâte d’effectuer des expériences de première main, de voir l’effet de la microgravité sur mon corps. L’ingénieur en moi a hâte d’exploiter le Canadarm 2 et l’astrophysicien en moi a hâte de regarder les étoiles ».
Il est également polyglotte : il parle français et anglais couramment et peut également converser en espagnol, en japonais et en russe. Il a grandi près de Montréal, à Saint-Lambert, il est marié et père de deux enfants.
SOURCES : ASC | Radio-Canada | Canoe
