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Un loup a quitté la « zone d’exclusion » de Tchernobyl


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La rédaction

Vendredi 13 juillet 2018 à 16 h 24 - 2600 km2. C’est la superficie de la « zone d’exclusion » mise en place après l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl. À cause de la radioactivité, l’endroit a été interdit aux humains. Mais pas aux animaux. Et l’un d’entre eux a quitté les lieux.


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Il s’agit d’un loup gris. Dans le cadre de travaux de recherche, des chercheurs avaient placé des balises GPS et des capteurs permettant de mesurer le niveau de radioactivité, sur plusieurs animaux de la zone. Dont celui qui est parti. Le canidé a parcouru 369 kilomètres en 21 jours. Une étude publiée dans la revue European Journal of Wildlife Research s’est intéressée au parcours de cet animal. Et aux conséquences de son voyage sur la faune locale. 

« La dispersion de ce jeune loup (…) soulève des questions à propos de la possible transmission de mutations génétiques liées à la radioactivité pour les populations des zones non contaminées », lit-on dans cette étude. 

Mais selon Mike Byrne, l’un des auteurs de ces travaux, écologue spécialisé de la faune sauvage à l’université du Missouri, il ne faut pas avoir peur de ce loup. « Ne vous attendez pas à voir des loups brillants », a-t-il déclaré à la CBC, dans une métaphore visant à relativiser de potentielles inquiétudes. 

En tout cas, le sujet met en avant la richesse de la faune dans la « zone d’exclusion ». Car depuis l’explosion de 1986, les humains sont complètement absents de l’endroit. De très nombreux animaux en ont profité, et pas seulement des loups : sangliers, chevreuils, serpents, chouettes, renards… Ces populations sont souvent en augmentation.

Mais selon Mary Mycio, auteure d’un ouvrage sur le sujet, tous les animaux ne sont pas égaux, à Tchernobyl. « Les petites créatures semblent par ailleurs plus vulnérables aux effets des radiations que les grandes », écrivait-elle sur le site Slate en 2013. 

L’espérance de vie des rongeurs, par exemple, est plus faible dans la « zone d’exclusion » qu’en dehors. 

Et certaines espèces qui dépendaient des humains, comme les pigeons, ont disparu. Même chose pour les abeilles, papillons et araignées. Ils pondent leurs œufs dans un sol... qui a été contaminé.

Sources : European Journal of Wildlife Research | Slate | CBC

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