Envoyez des éclairs à qui vous voulez, n’importe où
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Vendredi 12 juin 2015 à 9 h 30 -
Aimeriez-vous envoyer un orage ou un double arc-en-ciel à un être cher? Vous pouvez désormais le faire grâce à une série de timbres spéciaux dévoilés aujourd’hui par Postes Canada, à l’effigie de la météo. Les cinq phénomènes en vedette sont le parhélie, le double arc-en-ciel, la brume de mer, la foudre et la gelée blanche.
Envoyez-nous votre Moment Météo le plus spectaculaire via notre Album Facebook et courez la chance d’avoir votre image sur un timbre ainsi qu’un ensemble de timbres commémoratifs sur les phénomènes météorologiques offerts par Postes Canada.
La photo du parhélie, un phénomène rare causé par des cristaux de glace dans l'air, prise à Iqaluit, au Nunavut, a d’abord été publiée sur le site Web de MétéoMédia, où elle a été découverte par Postes Canada. Le concepteur Kosta Tsetsekas et ses collègues ont passé au crible des milliers d’images avant d’en sélectionner cinq. Selon lui, le défi était de choisir des images qui racontaient une histoire tout en s’inscrivant dans un ensemble.
« Le crédit revient aux photographes. Ce sont de belles images », dit-il. La production d’une série de timbres est un long processus. « Les gens pensent parfois que c’est facile de faire des timbres, mais pour nous, c’est un processus d’au moins 24 mois. Du moment où on a l’idée de faire un timbre sur la météo jusqu’au moment où on l’a dans nos bureaux de poste, c’est vraiment un processus de deux ans. Pour nous, ces timbres sur le climat représentent vraiment une petite portion visuelle du Canada. Les timbres sont des vignettes sur notre histoire », Anick Losier, directrice des communications à Postes Canada.
Ce dévoilement marque également le 175e anniversaire des observations continues du climat au Canada, qui ont vu le jour en 1840, avec un premier observatoire météo à Toronto. Il est possible de commander les timbres en ligne dès maintenant, tandis que les timbres seront disponibles dans les comptoirs postaux le 18 juin prochain.
« Les images des phénomènes météorologiques qui ont été saisies témoignent de la beauté naturelle présente dans notre pays », déclare l'Honorable Lisa Raitt, ministre des Transports et responsable de Postes Canada.
Parhélie : Iqaluit, Nunavut
Frank Reardon a aperçu ce parhélie sur l’heure du midi, le 3 décembre 2012. « Le soleil atteignait un sommet à l’horizon, soit son point le plus haut durant la journée », dit-il. Il a ensuite bravé le froid et les vents pour prendre ce cliché avec une lentille de 14 mm et rapidement soumettre sa photo à MétéoMédia. « Si vous regardez attentivement la photo, vous pouvez voir une deuxième série d’arcs-en-ciel, très faibles. C’est inhabituel de voir un second cercle. Cela signifie que c’est très venteux…les cristaux de glace sont soufflés à travers », ajoute M. Reardon.
Double arc-en-ciel : Saint-Gédéon, Québec Saint-Gédéon, Que.
Il y a quelques années, Mike Grandmaison conduisait sur une route de cette région du Saguenay-Lac-Saint-Jean lorsque des orages ont donné lieu à un double arc-en-ciel. « Dans ce type de situation, on est toujours un peu nerveux, car on veut s’assurer de l’avoir », explique le photographe qui vit à Winnipeg. « Généralement, au moment où on voit un arc-en-ciel, on n’a pas toujours le temps de faire une belle photo, de sorte qu’on recherche toujours le premier plan ». Ce jour-là, M.Grandmaison a eu la chance de prendre sa photo, alors qu’on apercevait le soleil et la pluie à travers les terres humides et le bois. L’arc-en-ciel est un phénomène optique et météorologique. Optique en raison de la réfraction et de la réflexion et météorologique, car il faut de la pluie et du soleil pour voir un arc-en-ciel.
Brume de mer : Cap d'Espoir, Terre-Neuve-et-Labrador
Le résident de St. John’s Geoffrey Whiteway a l’habitude de prendre plusieurs photos tôt le matin durant l’été, alors qu’il est en pause de son rôle d’enseignant dans un établissement universitaire spécialisé en pêches et vie aquatique. Un matin de juillet 2011, il a réussi à capter un phare entouré de brume à 20 minutes de sa maison. « Je suis sorti à l’extérieur et il y avait du brouillard. Je me suis pris un café chez Tim Hortons et j’ai décidé de rester. Je me suis promené près du phare », décrit-il. Au-delà de la brume, ce timbre représente les phares qui sont nombreux et iconiques dans l’est du Canada.
Foudre : Près de Winnipeg
Dave Reede a pris cette photo sur l’autoroute transcanadienne, à l’est de Winnipeg, lors d’un épisode d’orages violents il y a une dizaine d’années. Il conduisait souvent la nuit à l’époque pour dénicher des clichés d’orages. « Cette nuit particulière était tout simplement folle! Il y avait tellement de nuages et d’éclairs partout. Je n’ai jamais rien vu de tel depuis », explique ce passionné de photos et professeur de mathématiques. On estime qu’environ 2,4 millions d’éclairs se produisent chaque année au Canada. En moyenne, la foudre tue 10 Canadiens, en plus d’être à l’origine de 4000 feux de forêt à travers le pays.
Gelée blanche : Beaumont, Alberta
Ce cliché hivernal et glacé est celui du photographe Daryl Benson, qui se déplace souvent du paysage urbain d’Edmonton vers la campagne afin d’observer des phénomènes hivernaux intéressants. Il a pris cette photo après une nuit très froide. « Partout on regardait, tous les arbres étaient recouverts de gelée blanche. Je vous parie qu’il faisait environ -40 °C dans cette région. La gelée blanche est un dépôt de vapeur d’eau, qui se transforme en cristaux de glace, sans passer par le stade de condensation liquide.
Avec la collaboration spéciale de Daniel Martin, rédacteur Web à The Weather Network
