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Le mythe de la tempête de la Saint-Patrick n’est pas une légende plutôt qu’une statistique météorologique. En effet, nous voyons en moyenne de trois à quatre tempêtes durant le mois de mars au Québec. Il n’est donc pas étonnant d’entendre parler de tempête dans les jours précédant la fête des Irlandais. La tempête de cette semaine cependant s’inscrira parmi les plus intenses connues jusqu’à maintenant.

Tempête de la Saint-Patrick : 2017 dans le palmarès


Jeudi 16 mars 2017 à 19 h 37 - Le mythe de la tempête de la Saint-Patrick n’est pas une légende plutôt qu’une statistique météorologique. En effet, nous voyons en moyenne de trois à quatre tempêtes durant le mois de mars au Québec. Il n’est donc pas étonnant d’entendre parler de tempête dans les jours précédant la fête des Irlandais. La tempête de cette semaine cependant s’inscrira parmi les plus intenses connues jusqu’à maintenant.


À lire également : Le Québec croule sous la neige


Il est plutôt rare d’avoir droit à une bordée le jour même de la Saint-Patrick, soit le 17 mars. Une seule incidence a été recensée depuis 10 ans, soit la Saint-Patrick de 2007 où certains secteurs avaient reçu jusqu’à 57 cm de neige. À Montréal, seulement trois bordées de neige ont été enregistrées un 17 mars en l’espace de 75 ans, soit en moyenne une aux 25 ans. En 1960, Montréal avait reçu 28 cm de neige. En 1977, Mont-Joli en avait vu 31 cm alors qu’en 1954, Roberval recevait 52 cm de neige. On surnomme « tempête de la Saint-Patrick » une bordée qui se produit durant la période dite critique, soit entre le 15 et le 20 mars. Dans les 75 dernières années, ce sont sept tempêtes de neige qui ont été recensées durant cette période critique à Montréal. À l’échelle du Québec, ce sont sept tempêtes en l’espace de dix ans qui se sont produites.

Cette année, la tempête de la Saint-Patrick qui a frappé le Québec le 14 et 15 mars se classe parmi les plus intenses connue à cette période de l’année alors que certaines régions de la Montérégie ont reçu plus de 70 cm de neige ! La palme de toutes les tempêtes de la Saint-Patrick revient cependant à Pointe-des-Monts sur la Côte-Nord où il est tombé 249 cm de neige en l’espace de quatre jours, en 1885.

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