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Si l’été est chaud, l’automne sera…Réponse ici.


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Vendredi 31 août 2018 à 8 h 22 - Si l’été est très chaud, les probabilités que l’automne le soit sont très élevées. C’est ce que révèlent les chiffres de notre analyse exclusive. Sur les 10 étés les plus chauds dans le sud du Québec, 70 % des automnes se sont avérés plus chauds que la moyenne.


    Ne manquez pas la diffusion exclusive de notre Aperçu de l’automne qui aura lieu le lundi 17 septembre, dès 6 h, sur toutes nos plateformes.


    Pour en arriver à cette conclusion, notre équipe a analysé les périodes estivales extrêmes (similaires à celle de 2018) depuis les années 40.

    Le constat est assez clair : sur 10 étés chauds, Montréal a enregistré 7 automnes chauds par la suite contre 3 automnes plus frais que la moyenne.

    RSZ ete chaud 1

    « Il faut retenir que la locomotive d’un été très chaud laisse des traces sur l’automne qui suit de toute manière », indique Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.

    Les impacts indirects d’un patron très dominant dans une saison peuvent donc avoir un certain lien avec la saison suivante.

    « Oui, il existe une cause à effet. Par exemple, la température des eaux (océans, fleuves, Grands Lacs) prend un certain temps à se refroidir après un été chaud. Ceci a inévitablement un effet sur le climat en général », ajoute André Monette, chef météorologue à MétéoMédia.

    TABLEAU ete chaud 2

    Pas une garantie

    Pourquoi la corrélation n’est pas de 10 sur 10 entre les étés chauds et les automnes chauds ? C’est la beauté de la météo ! Elle respecte sa propre loi.

    Les cassures brutales ne sont pas anormales, surtout en raison du contexte atmosphérique. Par exemple, le patron général peut favoriser les influx d’air chaud au Québec durant la période estivale, mais changer complètement dès le mois de septembre.

    « Cette facette de la météo a ses propres règles. Dès que les vents dominants en haute altitude changent de direction, la chaleur -aussi dominante soit-elle- sera chassée très rapidement », commente André Monette.

    Un exemple éloquent de ce fait est l’été de 1955, qui conserve (à ce jour) son titre d’été le plus chaud de l’histoire de la métropole. Contrairement à la tendance, l’automne suivant cette saison historique n’a pas été chaud.

    « La période estivale de 1955 a même été plus chaud que 2018 avec pratiquement le double de journées de 30 ˚C, mais l’automne a été plus frais que la moyenne », commente Réjean Ouimet.

    Mêmes résultats à l’envers

    Pour faire passer le test de la réalité à cette corrélation de la chaleur entre les deux saisons, on a également comparé les chiffres à l’envers, c’est-à-dire de compiler les étés qui ont précédé les automnes les plus chauds depuis près de 80 ans.

    10 ete vs automne 3

    Le résultat est identique. À sept reprises, les 10 automnes les plus chauds ont été précédés d’une période estivale plus chaude. Si on remonte aux cinq dernières années, les automnes ont tous été plus chauds que la normale de 2013 à 2017, en dépit de certains étés plus frais ou normaux au chapitre des températures.

    « On voit donc que l’automne est relativement autonome et se permet de racheter les étés moins performants », conclut Réjean Ouimet.

    À VOIR ÉGALEMENT : UN ÉTÉ HISTORIQUE AU QUÉBEC :

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