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Si le début est caniculaire, le reste de l’été sera…


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 6 juillet 2018 à 11 h 44 - Si l’été connait un départ caniculaire au Québec, est-ce inévitablement le présage d’un été chaud ? Notre équipe s’est posé la question avec l’expert Réjean Ouimet. Voici ce que disent les chiffres.


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Premièrement, il existe bel et bien un lien direct entre des périodes de canicule majeure et un été. « La canicule, c’est l’empreinte d’un été. Peu importe la suite, les gens retiennent le souvenir d’une période estivale avec cet événement », spécifie Réjean Ouimet. 

Cette affirmation fonctionne dans l’imaginaire collectif, mais aussi en chiffres. Par exemple, en 2016, on a enregistré une vague de chaleur de 6 jours du 31 juillet au 5 août, avec cinq autres vagues de chaleur. 

Vagues de chaleur-1.jpg

Donc, la canicule a donné le ton à l’été. Même son de cloche en 2014, alors qu’une canicule de 7 jours (du 27 juin au 3 juillet) a propulsé les moyennes de température vers le haut. 

La constante n’est cependant pas infaillible. En 2015, une vague de chaleur prolongée de 6 jours (15 au 20 août) ne s’est pas inscrite dans un été chaud, tout comme en 2013, lorsqu’une vague de chaleur importante du 13 au 19 juillet (7 jours) a fait chou blanc en comparaison avec le reste de l’été. 

Vagues de chaleur-2.jpg

Un contexte spécial et rare 

Plusieurs personnes se demandent si la canicule de 8 jours du début de l’été 2018 peut se répéter. La question est légitime puisque ce n’est pas impossible. 

En 2010, on a enregistré une imposante vague de chaleur durant 15 jours (3 au 17 juillet) et le tempo a été maintenu jusqu’à la toute fin, avec une autre vague de chaleur du 28 août au 3 septembre. 

« Sauf que le cas de 2010 est spécial. Le printemps avait été très chaud et le patron météo dominant était constamment orienté vers des températures au-dessus des normales. 

En 2018, ce contexte est plus flou. Le mois d’avril a été froid, le mois de mai chaud, mais le début de juin frais. Le contexte atmosphérique n’est pas aussi défini », analyse Réjean Ouimet. 

En 2012, le Québec a connu une situation semblable avec deux vagues de chaleur intense. « Le phénomène est assez rare, et ce, même si deux épisodes se sont succédé depuis le début des années 2010 », ajoute-t-il. Soit dit en passant, le record pour le plus grand nombre de périodes de canicule à Montréal durant un été remonte à 1955 (7 courtes canicules).

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