Le mois de juillet pourrait chambouler l’été. Voyez comment.
Chef contenu éditorial - MétéoMédia
Mercredi 27 juin 2018 à 12 h 58 - Le mois de juillet est au cœur de l’été au Québec. Si la chaleur manque son coup, est-ce que le reste de l’été sera manqué ? Notre équipe a colligé, avec notre expert Réjean Ouimet, quelques statistiques importantes dans l’histoire météo de la province. Voici le résultat.
À lire également : Est-ce qu'un été peut être trop chaud?
Depuis 20 ans, à Montréal, on a répertorié 13 mois de juillet chauds et dans 92 % des cas (12 années sur 13), l’ensemble de la période estivale a été chaud. C’est donc une constante. Si juillet est chaud, il a tendance à dicter l’ensemble des trois mois.
Parmi les mois de juillet les plus chauds, on retient celui de 1955 à Montréal, 1959 du côté de Québec, 2005 à Val-d’Or et 2014 à Gaspé. Dans tous les cas, ils ont tiré les étés vers le haut.
La corrélation est cependant moins frappante entre les mois de juillet frais et le reste de l’été. Sur les 5 mois de juillet frais depuis 20 ans, les étés se sont avérés sans grande chaleur à trois reprises, ce qui représente une note de 60 %.
Le mois de juillet de 1992 s’avère être le plus frais à Montréal, Québec et Gaspé. Encore une fois, la période estivale a été décevante.
Pluie : le moche attire le moche…
Au chapitre des précipitations, il existe également un lien.
« Lorsque le mois de juillet est sec, règle générale, à tout coup, l’été dans l’ensemble est beau. S’il est pluvieux, il est généralement désastreux », confirme Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.
Juillet : le cœur de l’été
D’abord, il faut savoir que ce mois est, en théorie, le plus chaud de l’année, alors que l’on compte en moyenne de 2 à 4 jours, voire davantage, avec des températures d’au moins 30 ˚C.
C’est également durant le cœur de l’été qu’on enregistre 20 belles journées et plus, tandis que la moyenne des jours de pluie se situe entre 12 et 17 jours. Cette règle n’est cependant pas absolue.
En 2017, la seule canicule de l’année a exceptionnellement eu lieu en septembre. Le mois de juillet avait été sous les normales à Montréal et Québec.
À VOIR ÉGALEMENT : UN ÉTÉ TROP CHAUD, POSSIBLE? :