Sanctuaires érigés pour le béluga et la baleine noire
La rédaction
Jeudi 14 décembre 2017 à 18 h 37 - Le Canada a décidé d’instaurer des zones de protection des espèces en péril, dont ces deux cétacés qui évoluent au large des côtes du pays, jusqu’au golfe du Saint-Laurent.
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Le ministre de Pêches et Océans Canada, Dominique LeBlanc, a signé mercredi une série de décrets visant à instaurer la préservation des habitats essentiels, soit des zones « critiques pour la survie et le rétablissement de l’espèce, comme l’endroit où les femelles mettent bas, (…) où les individus s’alimentent ou élèvent leurs petits », peut-on lire dans un communiqué gouvernemental.
Les nouvelles mesures, si elles sont approuvées, interdiront toute activité humaine qui pourrait entraîner la destruction des futures zones mises en place.
Au Québec, une bande de Baie-Saint-Paul à Saint-Siméon pourrait être protégée de toute activité humaine, en faveur du béluga. La perturbation acoustique, la suppression de proies, la navigation, le sonar ou les activités industrielles pourraient notamment être montrés du doigt. Aucune aire de protection n’a été encore mentionnée au Québec en ce qui concerne la baleine noire, malgré le décès de 17 d’entre elles (sur une population totale estimée à près de 500 individus) cet été dans le golfe du Saint-Laurent. En revanche, d’autres habitats essentiels de ce géant marin seront instaurés.
Six autres espèces en péril vont aussi être davantage protégées dans le cadre de ces nouveaux décrets, dont quatre espèces de poissons (le lépisosté tacheté, le dard de sable (populations de l’Ontario) et le chabot des montagnes Rocheuses (populations du versant est) et le sucret de lac, une espèce de mollusque et la baleine-à-bec commune, qui vit au large de la Nouvelle-Écosse.
Sources : Pêche et Océans Canada | Radio-Canada
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