Records de chaleur partout dans l'hémisphère Nord
Mercredi 1 août 2018 à 14 h 22 - Cercle polaire, Japon, États-Unis, Europe... La vague de chaleur exceptionnelle qui étouffe l’hémisphère nord depuis plusieurs semaines a affolé le mercure. Et l'été n'est pas fini !
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2018 s’annonçait comme l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées. Eh bien, c'est confirmé !
Europe du Nord, Japon, États-Unis... Partout, on a battu des records de chaleur quotidien et l'année n'est pas finie. Le réchauffement climatique ne fait plus aucun doute. On ne cessera jamais assez de le répéter, mais il est temps de repenser notre mode de vie, surtout en ce 1er août : jour du dépassement.
30 °C près du cercle polaire arctique
Des records absolus de température quotidienne ont ainsi été battus en Norvège avec 33,7 °C le 18 juillet à Drag ou encore 33 °C le 19 juillet à Lakselv, soit plus de 15 °C au-dessus des normales, selon l’Institut météorologique norvégien.
Avec une température moyenne mensuelle de 22,4 °C, juillet 2018 est le mois le plus chaud à Stockholm, tous mois confondus, en 262 années d'observations météorologiques ! Et ce depuis 1756 !
Autre record, cette fois la nuit, à Makkaur, sur les bords de la mer de Barents, où le 18 juillet le mercure n’est pas descendu sous les 25,2 °C, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Record battu également près du cercle polaire à Kvikkjokk en Suède avec 32,5 °C le 17 juillet ou en Laponie finlandaise avec 33,4 °C à Utsjoki Kevo le 18 juillet.
En Sibérie, le mercure a également atteint des sommets avec 37,2 °C à Tompo le 9 juillet ou 35,5 °C à Vanavara le 26 juin, selon l’Agence nationale océanique et atmosphérique des États-Unis (NOAA).
L'Europe du Nord surchauffe, pas le sud
D’autres parties de l’Europe, Irlande, Grande-Bretagne ou France, font également face à des vagues de chaleur. À Paris, la moyenne mensuelle des températures nocturnes du mois de juillet était de 19,2 °C : un record, tous mois confondus devant juillet 2006 (19,1 °C), août 1997 (18,9 °C) et août 2003 (18,8 °C). Cette moyenne correspond à un mois de juillet "moyen" à Marseille.
Plus au sud, l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou la Turquie connaissent à l’inverse des températures inférieures à la normale, selon l’OMM. Tandis que de l'autre cçoté de la Méditerrannée, l'Algérie a battu un record quotidien national absolu (valable pour tout le continent Africain) avec 51,3 °C.
41,1 °C au Japon
Au Japon, où la canicule a fait plusieurs dizaines de morts, le record national de chaleur a été battu le 23 juillet à Kamagaya, avec 41,1 °C, selon les données officielles. Le même jour, les 40 °C étaient pour la première fois dépassés dans une localité de la zone métropolitaine de Tokyo. En Corée du Sud, on a enregistré 39,9 °C le 27 juillet, c'est aussi un record national mensuel de chaleur pour un mois de juillet (température la plus élevée jamais relevée dans le réseau officiel au cours d'un mois de juillet). Taiwan a battu également un record quotidien absolu avec 40,3 °C.
52 °C dans la vallée de la Mort
Certaines parties des États-Unis ont également subi une vague de chaleur importante, en particulier en Californie. Selon l’OMM, des records ont été battus le 6 juillet à Chino (48,9 °C) et Burbank (45,6 °C), ou le 7 juillet à Van Nuys (47,2 °C) Juillet 2018 a été le mois le plus chaud jamais observé dans la Death Valley. La température moyenne mensuelle a été de 42,2 °C, battant les 41,9°C de juillet 2017 ! C'est le mois de juillet le plus chaud, mais c'est aussi un record tout mois confondus et comme c'est la ville la plus chaude des USA alors on peut dire que c'est un record absolu pour les États Unis
Le 8 juillet, la station de Furnace Creek, dans la vallée de la Mort, a mesuré 52 °C. Une température inférieure aux 56,7 °C du 10 juillet 1913, officiellement le record historique mondial, mais qui est contesté par certains experts.
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