Protection des baleines noires : le tourisme affecté au QC

Samedi 16 septembre 2017 à 11 h 44 - Depuis qu’un nombre croissant de baleines noires ont été retrouvées mortes dans le Saint-Laurent et son embouchure il y a maintenant plusieurs mois, le gouvernement fédéral avait annoncé la mise en place d’une vitesse maximale des navires afin de réduire la mortalité des cétacés, mais cette mesure à des effets secondaires sur le tourisme québécois.

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En effet, ce plan de protection d’urgence de la baleine noire a de lourds impacts sur l’industrie des croisières et c’est la Gaspésie qui en souffre le plus. Seize escales ont disparu de l’itinéraire dans trois ports du Saint-Laurent et sept compagnies ont annulé l’arrêt gaspésien, dont celle qui exploite le prestigieux Queen Mary 2, et la liste pourrait s’allonger. 

La Chambre de commerce et de tourisme de Gaspé s’inquiète quant aux répercussions à long terme de ces mesures. Pour donner un exemple, en 2016, à l’occasion d’une visite du paquebot Queen Mary 2 dans les eaux gaspésiennes, les ventes touristiques avaient explosé. 

La ministre fédérale du Revenu national et députée de la Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier rappelle toutefois que ces mesures sont exceptionnelles et temporaires. 

N’oublions pas que la baleine noire est une espèce en voie de disparition dont la population mondiale n’excède pas les 500 individus. C’est donc presque 3 % de la population qui avait été retrouvée morte en trois mois. Une baleine noire peut atteindre 18 mètres de longueur et peser plus de 60 tonnes.

Source : La Presse