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Première pluie d'étoiles filantes du printemps ce week-end


Vendredi 20 avril 2018 à 9 h 52 - Voici ce que le ciel nous réserve pour la saison !


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Les événements à noter :

Nuit du 30 au 31 mars : la deuxième lune bleue de l'année;

• Du 21 au 23 avril : le pic de la pluie de météores des Lyrides;

• 4 et 5 mai : le pic de la pluie de météores des Êta aquarides;

• 9 mai : Jupiter en opposition.




Du 21 au 23 avril : pluie de météores des Lyrides




Dans les nuits du samedi 21 au lundi 23 avril, vous pourriez apercevoir plusieurs météores quand les Lyrides traverseront notre atmosphère. Cette pluie d'étoiles filantes n'est pas la plus intense de l'année avec seulement 15 à 20 météores par heure, et ce lorsque les conditions sont idéales. Cependant, les météores sont en général assez brillants et certains produisent même des bolides, ces étoiles filantes de longue durée et très lumineuses qui valent l'attente !

Les conditions météo s'annoncent au beau fixe ces prochaines nuits. La lumière du premier quart de lune fera concurrence aux météores les moins brillants. Le meilleur moment pour observer se trouvera pendant les dernières heures de la nuit, quand la lune se couche. Et pour les retardataires, sachez que cette pluie d’étoiles filantes continue d’être plutôt active dans les jours qui suivent le pic.

Les Lyrides sont une traînée de débris de poussières et de glace qui se trouve à l'arrière de la comète C/1861 Thatcher. Elles traversent l'atmosphère lorsque l'orbite terresre rencontre leur trajectoire.

Du 4 au 5 mai : encore des étoiles filantes avec les Êta aquarides

Cette pluie d'étoiles filantes provient des poussières disséminées par la fameuse comète de Halley. Celles-ci se consument dans l'atmosphère terrestre deux fois par an. Les Êta aquarides correspondent à la manifestation du premier des deux épisodes. Cette pluie produit typiquement une cinquantaine de météores par heure, dans des conditions idéales. 

Même si elles produisent peu de bolides, les débris tombent à une vitesse si élevée à travers l'atmosphère qu'ils peuvent produire un phénomène nommé « trains persistants », un effet secondaire lumineux qui persiste après le flash initial des météores. Il est causé par les molécules d'air ionisantes des météores le long de leur trajet. Lorsque les molécules excitées s'emparent d'un électron, elles déversent l'énergie excédentaire sous forme de lumière. Ce flash est perceptible au centre de la vidéo ci-dessous, à la seconde 12, puis à la seconde 19 (au ralenti) : 



Pourquoi les Êta aquarides sont-ils plus à même de produire ces trains persistants ? Tout simplement parce qu'ils sont beaucoup plus rapides (240 000 km/h) que la plupart des autres météores (autour de 100 000 km/h).

9 mai : Jupiter en opposition

Ce jour-là, Jupiter sera à l'exact opposé de la Terre par rapport au Soleil. La planète géante se lèvera lors du coucher du Soleil et se couchera au lever du Soleil, s'offrant au regard des astronomes de longues heures durant, d'autant plus que ce sera le moment de l'année pendant lequel la Terre et Jupiter seront le plus près. Il faudra un télescope (voire une paire de bonnes jumelles) pour la voir, mais même un télescope pour débutants suffira pour trouver la planète et ses quatre lunes galiléennes.

Source : TWN

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