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Pourquoi notre nez coule-t-il l'hiver ? Réponse ici.


Émilie Aubry
Présentatrice - MétéoMédia

Dimanche 9 décembre 2018 à 11 h 03 - Les aléas de la météo provoquent chez l’être humain des réactions qui font maintenant partie de notre quotidien. Voici des explications à des phénomènes auxquels on ne porte même plus attention tellement ils surviennent à répétition.


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Pourquoi notre nez coule-t-il l’hiver ? 

La fameuse goutte au nez est imprévisible et rarement bienvenue. L’air froid et sec a la capacité de réveiller les nerfs présents dans nos narines. Ceux-ci ont alors le réflexe d’envoyer un message au cerveau pour qu’il augmente le flux sanguin en direction des cavités nasales. C’est ainsi que le nez commence à sécréter du mucus supplémentaire pour humidifier l’air froid qui pénètre dans notre corps. Pour vous sauver d’une situation malaisante  avec la morve au nez, gardez votre visage au chaud avec une écharpe… et des mouchoirs à portée de la main. 

Est-ce que les poumons peuvent geler lorsqu’on bouge au froid ? 

Le corps humain a la capacité de résister à des activités physiques demandant un effort soutenu à des températures allant jusqu’à -50 degrés Celsius, à condition d’être entraîné à subir ce genre de choc. La beauté de notre mécanisme interne réside dans le fait que l’air, peu importe sa température à l’extérieur, est réchauffé avant d’atteindre nos poumons. En effet, les cellules de nos voies respiratoires ont la tâche de réchauffer et humidifier l’air que nous respirons. Il peut toutefois arriver que ces cellules se fatiguent et deviennent irritées et déshydratées. C’est à ce moment, durant une séance de course à pied par exemple, qu’un sportif peut éprouver un bronchospasme. 

Ceci se traduit par une sensation de brûlure au niveau des poumons, une pression thoracique, de la toux ou un essoufflement important. Comme le froid est un agent de stress sévère, le corps cherche tout simplement à se défendre. En pratique, il n’y a pas de contre-indication à faire du sport l’hiver, peu importe la température extérieure. Il est toutefois primordial de s’échauffer préalablement, de faire des sorties progressives dehors avant d’être totalement à l’aise et de s’habiller en conséquence. Évidemment, des précautions supplémentaires doivent être prises pour les personnes souffrant de maladies respiratoires par temps froid. 



Comment expliquer que nous avons la chair de poule ? 

On utilise cette expression parce que la chair de poule nous donne l’air d’une volaille déplumée. 

Si on associe la chair de poule à une grosse frousse, il faut savoir que le froid est également responsable de cette réaction particulière sur notre peau. Sous notre épiderme, on retrouve de petits muscles portant le nom d’horripilateurs. Lorsque nous avons froid, ceux-ci se contractent et font en sorte que nos poils se dressent sur notre corps. Durant la période de la Préhistoire, l’homme était particulièrement poilu. À l’époque, le phénomène de la chair de poule lui permettait d’emprisonner une couche isolante d’air importante près de la peau pour le réchauffer. Aujourd’hui, ce mécanisme est moins efficace puisque notre pilosité est moins abondante, mais il agit encore dans le processus de thermorégulation pour conserver notre température corporelle à 37 degrés Celsius. 



L’Homme de Cro-Magnon a aussi été avantagé par le phénomène de la chair de poule parce que cette réaction était un moyen de défense pour lui. Quand les poils se dressaient sur son corps, ceci lui donnait une carrure plus imposante et faisait peur à ses prédateurs. De ce fait, on dit que les chats auraient aussi la chair de poule lorsqu’un petit frisson les prend par surprise. 

L’hiver, notre corps a-t-il besoin de consommer davantage d’aliments gras ? 

Il serait franchement agréable que la recommandation pour survivre à l’hiver soit de manger une poutine graisseuse, mais ce n’est malheureusement pas le cas. La restauration rapide s’avère être une envie plus qu’un besoin à partir du mois de novembre. La saison froide a la particularité de nous fournir moins de luminosité et plus de froid. Ces conditions météorologiques diminuent la production de sérotonine, aussi appelée hormone du bonheur. 



Pour nous soulager du froid, on a tendance à vouloir manger plus de lipides et de glucides, alors que notre corps demande toujours autant de produits sains pour la santé. Étant donné que l’hiver, le corps est plus réceptif aux microbes et aux virus, c’est le moment de faire le plein de vitamines dans notre assiette.

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