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Plus de verglas que par le passé, vraiment ?


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    Mercredi 6 février 2019 à 15 h 58 - Si vous avez l’impression que nos hivers comptent de plus en plus de journées verglacées, il est temps de vous détromper : c’est faux ! La preuve en chiffres.


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    Cette idée reçue trouve peut-être son origine dans le fait que ces deux dernières années ont été particulièrement généreuses en précipitations verglaçantes. À travers l'ensemble du Québec, nous avons relevé 59 jours verglacés pendant l’hiver 2016-2017 et 53 lors de l’hiver suivant, soit nettement plus que la moyenne de la décennie 2010 (41). À noter que nous prenons en compte dans ces totaux la bruine verglaçante, qui ne vient pas de dépressions, mais de conditions locales.

    Cette moyenne-là de 40 jours est en elle-même moins élevée que par le passé, relève Réjean Ouimet, expert météorologue à MétéoMédia. « La décennie 1970 se démarque par exemple. On y trouve neuf hivers lors desquels est tombée le plus de pluie verglaçante », détermine-t-il.

    Hivers moins froids = moins de verglas

    D’après notre expert, cette décennie 1970 avait été marquée par des hivers froids. Tout l’inverse des saisons les plus récentes : « dans les années 2010, deux hivers sur trois ont été plus chauds que la normale ». Cet aspect semble déterminant pour comprendre la fréquence du verglas, particulièrement dans le sud du Québec.

    Selon notre expert, le schéma classique pour que de la pluie verglaçante se produise dans les secteurs les plus habités de la province tient en deux éléments principaux :

    « Il nous faut tout d’abord une masse d’air froid bien ancrée sur le Québec, avec un anticyclone situé dans le centre. Cette configuration favorise l’entrée de vents froids du nord-est le long du Saint-Laurent, lesquels vont plaquer l’air froid dans les couches basses de l’atmosphère dans le sud du Québec. »

    Ajoutez à cela « un système chaud, typiquement venu des États-Unis, qui chevauche l’air froid et apporte des précipitations sous forme de pluie. En tombant, les gouttes gèlent juste avant d’atteindre le sol ». Avec des hivers chauds, le premier facteur a tendance à disparaître, ce qui ouvre la porte à plus de pluie, plutôt que de la pluie verglaçante.

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