Pluies diluviennes et dégâts d’eau : comment se protéger
Lundi 20 juin 2016 à 13 h 37 - L’intensité et la fréquence des épisodes de pluies diluviennes ont contribué à faire grimper le nombre de sinistres liés aux dégâts d’eau dans les résidences. La dépression arrivée dimanche sur la province continue d'affecter certains secteurs.
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En effet, depuis 10 ans, les dommages par l’eau sont même devenus la première cause de réclamation en assurance habitation.
Alors évidemment, lorsque la nature se déchaîne et que l’eau s’infiltre par les fenêtres, le toit ou qu’elle refoule par le bain et les toilettes, ce sont les consommateurs qui en font les frais. Cependant, il y a des moyens de se protéger et de faire en sorte que les caprices de Dame Nature aient moins de répercussions sur nos résidences, voici quelques trucs :
• Se doter d’un clapet antirefoulement.
• Faire vérifier l’état de son toit et de ses fenêtres régulièrement.
• S’assurer que la pente du terrain n’est pas dirigée vers la maison.
• Et en hiver : bien chauffer la maison pour éviter le gel des tuyaux. En cas d’absence prolongée, couper l’eau et vidanger les tuyaux ou demander à une personne de votre entourage de passer deux fois par semaine vérifier que le chauffage fonctionne et qu’il n’y a pas de dégâts d’eau dans votre résidence.
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Voici quelques chiffres qui illustrent l’ampleur des dégâts d’eau au Québec et qui démontrent, au passage, qu’il n’y a rien d’irréversible :
• Pour chaque dollar versé en indemnisation, 50 cents servent à payer des réclamations pour des dommages causés par l’eau.
• Au Québec seulement ce sont plus de 500 millions qui sont déboursés chaque année pour couvrir de tels dommages, en assurance habitation.
• 40% des dommages sont dus à un bris d’appareil sanitaire à l’intérieur de la résidence.
• La défaillance des infrastructures municipales est à l’origine de 60% des dommages causés par l’eau.
