Expired Nouvelles - L'hydroélectricité: une source de méthane à considérer - MétéoMédia
Votre météo quand ça compte vraiment MC

Territoire

Please choose your default site

Americas

Asia - Pacific

Europe

Nouvelles
On cite souvent l'hydroélectricité comme un modèle de production d'énergie propre. Dans les faits cependant, les barrages hydroélectriques ne seraient pas aussi inoffensifs qu'on le croit.

L'hydroélectricité: une source de méthane à considérer


Lundi 24 octobre 2016 à 18 h 01 - À une époque où la recherche entourant les énergies propres est une priorité, on cite souvent l’hydroélectricité comme un modèle de production d’énergie propre, versus par exemple les centrales au charbon. Dans les faits cependant, les barrages hydroélectriques ne seraient pas aussi inoffensifs qu’on le croit.


À lire également : Gaz à effet de serre : pire que jamais en 2015




Le processus de production de l’énergie en soit demeure l’un des plus efficaces et des plus propres qui soient. Les centrales hydroélectriques utilisent la puissance d’un débit d’eau afin d’activer des turbines qui génèrent ainsi l’énergie requise à la production d’électricité. En surface, le processus est direct, plutôt simple et semble tout à fait inoffensif. Il semblerait cependant que ce ne soit pas tout à fait le cas.

Puisque l’un des principaux soucis environnementaux actuels concerne la production de gaz à effet de serre et les actions prises afin d’en diminuer leur quantité, plusieurs facteurs sont évalués. Les voitures, les centrales électriques au charbon, les éruptions volcaniques et les usines ne sont que quelques-uns des facteurs qui contribuent à la production de gaz à effet de serre, dont les plus populaires sont bien sûr le gaz carbonique et le méthane.

Les feux de forêt émettent aussi des polluants. Au fil de leur vie, les arbres, considérés comme les poumons de la planète, absorbent le gaz carbonique et produisent de l’oxygène. Ils jouent ainsi un rôle primordial sur notre planètre et c'est l'une des raisons pour laquelle la déforestation a un impact aussi dévastateur. L'arbre n'élimine pas le CO2, mais l'emmagasine. À sa mort, le gaz carbonique est donc libéré dans l’atmosphère. C’est pourquoi les feux de forêt ont un impact sur la qualité de l’air : la mort de centaines et de milliers d’arbres cause une augmentation en flèche de la quantité de CO2 libéré dans l’air.

On a cependant réalisé que le même principe s’applique malheureusement aux centrales hydroélectriques. Des zones entières doivent souvent être inondées afin d’accumuler un volume d’eau suffisant à la production d’énergie et les bassins d’eau naturels suffisent rarement. On dévie donc des cours d’eau et crée ainsi un nouveau bassin artificiel. Une fois une région inondée, les arbres qui s’y trouvent meurent graduellement et comme c’est le cas avec les incendies de forêt, la mort des arbres entraîne la libération de gaz carbonique, de méthane et d’autres gaz à effet de serre. Il s’agit d’un facteur qui n’avait jusqu’à maintenant pas été considéré. Les réservoirs de rétentions des centrales hydroélectriques créent ainsi une différence de 25 % dans les quantités de méthane que nous produisons ce qui veut dire que les calculs qui déterminent de combien nous devons réduire nos émissions devront être refaits afin de représenter cette réalité.

Sources: Conserve Energy Future | UCS

Default saved
Close

Chercher un endroit

Close

Connexion

S.V.P : Ouvrez une session pour utiliser cette fonctionnalité