Nombre record de glissements de terrain au Québec !
Rédactrice - MétéoMédia
Dimanche 7 mai 2017 à 18 h 12 - D’après les déclarations récentes du porte-parole de la Sécurité civile, avec une centaine de glissements de terrain enregistrés au Québec ces derniers mois, des records ont été atteints…
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Deux glissements de terrain notables ont eu lieu en fin de semaine dans la province : l’un à Sainte Anne-de-la-Pérade et un autre à Baie Saint Paul.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le premier a menacé, pendant quelques heures, un pylône électrique d'Hydro-Québec. Mais rapidement, vendredi, des experts sont intervenus afin de sécuriser le pylône.
À Baie Saint Paul, c’est une résidence qui a été évacuée en raison d’un glissement de terrain. Dans ces deux municipalités, les prévisions météorologiques annoncent entre 15 et 20 mm de pluie la semaine prochaine.
Autant dire que les consignes de prudence demeurent nécessaires : les sols seront encore humides et les conditions propices à d’éventuels glissements.
Plus généralement, c’est tout le Québec qui reste sous l’étroite surveillance des autorités compétentes. De fait, les précipitations incessantes des derniers jours et la crue des eaux ont gorgé les sols d’eau.
D’après les informations recueillies par TVA auprès du porte-parole de la Sécurité civile du Québec, Eric Houde : « On approche la centaine de glissements de terrain. On atteint des records au Québec en termes de glissements de terrain. »
Glissements de terrain : quelles menaces ?
Les glissements de terrain représentent une menace constante. Concrètement, ces phénomènes sont à l’origine de déplacements de sédiments allant de quelques mètres cubes à plus de dix kilomètres cubes.
Ils sont parfois imperceptibles car peu mouvants. Mais, à d’autres reprises, ils peuvent dévaler des pentes à plus de 100 km/h.
Les causes sont multiples : pluies importantes, séismes et certaines activités humaines…
Chaque année, des milliers de glissements de terrain se produisent partout au Canada. À l’échelle du pays, ils occasionnent des dépenses directes et indirectes entre 200 et 400 millions de dollars par an.
