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Mal recycler coûte plus cher que vous ne pensez


Dimanche 8 avril 2018 à 11 h 27 - Que ce soit par paresse ou par manque d’information, les Canadiens ne recyclent pas assez. Les programmes de recyclage perdent des millions de dollars à cause des mauvaises habitudes des citoyens.


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Le plus gros problème s’appelle la contamination des déchets. Cela peut concerner les pots de yogourt non rincés, ou les restes de confiture au fond du bocal, dans tous les cas, une poubelle de recyclage entière peut être contaminée à cause d’une simple erreur. 

Parmi les villes les plus attentives à la contamination des déchets, Vancouver et Saint-Jean Terre-Neuve sont des exemples au Canada : leur taux de contamination n’atteint seulement 4,6 % et de 3 % respectivement. Montréal (7,5 %) n’est pas mauvaise élève, surtout comparée à Toronto (26 %) ou Edmonton (24 %). 

Ces deux dernières villes pourraient économiser jusqu’à un million de dollars par an en baissant ce taux de seulement 1 %. 

Que pouvons-nous faire ? 

Verre brisé, aluminium… ces déchets dont on ne sait pas toujours quoi faire. 

Même brisé, le verre se recycle. C’est même un raccourci, en quelque sorte : tous les contenants en verre qui sont recyclés finissent pulvérisés, explique La Presse, qui a récemment visité le Centre de tri de Joliette. Les cannettes consignées se recyclent aussi au centre de Joliette, si vous ne pouvez pas récupérer cette consigne. L’aluminium se recycle aussi. Et il sert beaucoup. On peut créer canettes, culasses, jantes, à partir de cette matière, explique le site de Recyc-Québec. 



Les contenants souillés 

Des pots de beurre de cacahuète qui contiennent encore un peu d’arachides ? Des cartons de pizzas marqués par des traces de sauce tomate ? Pas de problème. Il faut quand même recycler. Même s’il faut aussi vider, voire rincer, les contenants. Tant pis s’il y a des résidus, poursuit La Presse. Une fois au centre de tri, les pots sont déchiquetés et lavés. Et pour les cartons de pizza… « Pourvu que vous ne laissiez pas deux pointes de pizza avec des frites, il n’y a aucune difficulté à recycler ces boîtes », explique René Sylvestre, le vice-président et copropriétaire de l’entreprise EBI, propriétaire du centre de tri de Saint-Paul, à La Presse. 

Le polystyrène 

Attention au polystyrène. Il n’est pas accepté partout au Québec. Notamment, car « il y a peu de marchés développés pour cette matière » et qu’une « faible quantité de PS est disponible » explique encore le site de Recyc-Québec. Le polystyrène expansé est de toute façon composé à 90 % d’air. Parmi les contenants qui peuvent, potentiellement, ne pas être amenés jusqu’au centre de tri : les verres à café, les ustensiles en plastique, les boîtiers de DVD… la solution reste de vérifier auprès de sa municipalité si le polystyrène y est accepté.

Sources : Radio Canada | La Presse | Recyc-Québec

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