Expired Nouvelles - L'Ordre des pharmaciens s'attaque à la malbouffe - MétéoMédia
Votre météo quand ça compte vraiment MC

Territoire

Please choose your default site

Americas

Asia - Pacific

Europe

Nouvelles

L'Ordre des pharmaciens s'attaque à la malbouffe


Mardi 26 juin 2018 à 15 h 03 -

Des chips, des barres chocolatées et même des sodas pleins de sucres, l’Ordre des pharmaciens du Québec en a assez. Il invite ses membres à cesser la vente de malbouffe dans leurs commerces.


À lire également : Un festival annulé à cause d'un oiseau protégé ?


« On estime qu’il s’agit d’une incohérence qui devrait être corrigée avec le temps. Ceux qui font des pas dans ce sens-là, on les salue et on les encourage », affirme le président de l’Ordre, Bertrand Bolduc au Journal de Québec.

L’organisme reconnaît que son champ d’intervention se limite en principe à la vente de médicaments. Mais dans un énoncé qu’il vient de publier, l’ordre soutient « qu’il est de son devoir sociétal d’encourager ses membres à engager une réflexion lorsque certaines décisions peuvent paraître contradictoires avec leur mandat de promotion des saines habitudes de vie ».

Deux professeures de droit de l’Université de Sherbrooke, Mélanie Bourassa Forcier et Marie-Ève Couture Ménard, souhaitent que l’Ordre aille encore plus loin. Elles font remarquer que le Code des professions interdit aux professionnels d’exercer un commerce « incompatible avec l’honneur, la dignité ou l’exercice » de leur profession.

Dans les Familiprix de Nicolet et de Cowansville, des pharmaciens ont franchi le pas. On ne retrouve pas de confiseries, de croustilles, de boissons sucrées, ni même de cosmétiques ou de détergents chimiques dans leur boutique.

« C’est un peu ironique de vendre un médicament pour le cholestérol et d’avoir des chips en spécial à la caisse. J’étais mal à l’aise de tirer des revenus de ça », souligne Judith Savoie, pharmacienne copropriétaire du Familiprix de Nicolet.

Pour compenser cette perte de revenus, Judith Savoie a mis en place de nouveaux services : consultation d'une nutritionniste, d'une infirmière et même d'une inhalothérapeute. « J’ai quelques patients qui sont partis, mais il y en a d’autres qui sont arrivés », note Mme Savoie. Selon elle, ce n’est qu’une question de temps avant que toutes les pharmacies se débarrassent de la malbouffe, comme elles l’ont fait pour le tabac dans le passé.

Source : Le Journal de Québec.

À VOIR ÉGALEMENT : Et si la forêt boréale nous servait de pharmacie ?




Default saved
Close

Chercher un endroit

Close

Connexion

S.V.P : Ouvrez une session pour utiliser cette fonctionnalité