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Le Québec plongé dans le froid, hiver le plus chaud sur la planète. (image: NOAA)

L’hiver le plus chaud sur la planète depuis 1880


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 19 mars 2015 à 12 h 04 - Pendant que le Québec et le nord-est des États-Unis étaient plongés dans le froid, la planète a connu son hiver le plus chaud depuis 1880. C’est ce que révèlent de nouvelles données de l’Agence américaine d’études des océans et de l’atmosphère (NOAA).

Faits saillants (NOAA):

-Température : Québec sous les normales de décembre à février

-Monde : 0,79 °C plus chaud que la moyenne du 20e siècle

-Moins de glace en Arctique, fonte en Antarctique


De décembre à février, la moyenne de température a été de 0,79 °C plus chaud que la moyenne du 20e siècle. L’hiver 2014-2015 devient donc le plus chaud depuis que les données sont compilées, en 1880. Le dernier hiver le plus chaud était celui de 2007.

En combinant janvier et février, la NOAA souligne que la moyenne des températures a été la plus élevée de l’histoire, surpassant ainsi les deux années historiques de référence, soit 2002 et 2007.

Une zone bleue entourée de rouge

La carte de la NOAA est éloquente, alors que le Québec et le nord-est des États-Unis se trouvent dans une zone bleue, entourée de zones rouges, soit la partie nord-ouest de l’Atlantique, ainsi que l’ouest du Canada et l’océan Pacifique. Ceci résume très bien les mois de janvier et février plus froids enregistrés au Québec, ainsi que le froid et les tempêtes qui se sont succédé dans certains secteurs du nord-est américain, dont le Massachusetts.

Fonte glaciaire

Ce réchauffement a évidemment un impact sur le couvert de glace terrestre. En février, l’étendue de glace de l’Arctique était de 6,2 % plus bas que la moyenne de 1981 à 2010. C’est la troisième fois depuis 1979 que niveau aussi bas est atteint. On devrait pourtant être dans la période où le niveau de glaciation devrait être en hausse.

Du côté de l’Antarctique, la calotte glaciaire fond et s’étend en surface. En février, la superficie de la glace était 20 % plus large que la normale, ce qui s’avère être un symptôme direct d’une fonte accélérée.

En septembre 2014, la banquise de l’Antarctique couvrait une superficie record de 20 millions de kilomètres carrés

En février, les températures océaniques et terrestres ont été de 0,82 °C plus élevé que la moyenne, ce qui s’avère être le deuxième mois le plus chaud de l’histoire climatologique. Le record pour ce mois appartient à l’année 1998 (0,86 °C).

À VOIR : 135 DE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EN 30 SECONDES :

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