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L'hiver est l'une des saisons les plus riches en statistiques de toutes sortes.

L'hiver québécois en faits et chiffres


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 30 novembre 2015 à 10 h 55 - La neige et le froid sont les deux marques de commerce de l'hiver au Québec. Voici quelques statistiques qui tracent la ligne entre un hiver normal et un hiver anormalement neigeux ou froid, sans compter quelques hivers plus extrêmes.


Ne manquez pas l'Aperçu de l'hiver 2015-2016, le 30 novembre, dès 21 h, sur nos ondes ainsi que sur le Web.


Règle générale, les régions les plus à l’est de la province sont celles qui reçoivent le plus de neige chaque année.

La ville de Sept-Îles trône au sommet de la liste avec une moyenne de 377 cm de neige d’octobre à mai. À l’opposée, la ville de Montréal reçoit en moyenne 210 cm pour la même période.

C’est aussi Sept-Îles qui détient le record de l'hiver le plus neigeux; à l'hiver 1968-1969, la ville a reçu 762 cm de neige.

À l'autre extrême, c'est la ville de Montréal qui reçoit normalement les plus faibles accumulations de neige, avec une moyenne de 210 cm.

C'est également la métropole qui détient le record de l'hiver le moins enneigé, n'ayant enregistré que 93 cm de neige en 1979-1980.

 

Sept-Îles détient le record de l'hiver le plus neigeux, alors qu'il est tombé 762 cm de neige à l'hiver 1968-1969.

Montréal reçoit généralement les plus faibles accumulations de neige durant un hiver.

Un froid « normal » comme référence

En météo, on utilise fréquemment le terme « la normale », qui est l’équivalent de la moyenne.

« C’est assez rare que l’on termine exactement sur une normale. Par exemple, s’il est établi que la moyenne est de -7 °C, ceci s’avère être une moyenne statistique sur une période donnée (jour, mois, année) », explique Marie-Josée Grégoire, chef météorologue à MétéoMédia.

Ainsi, ce chiffre devient une référence qui sert à déterminer si un hiver a été plus froid ou plus doux qu’à l’habitude. Ces moyennes existent également au quotidien.

Par exemple, on pourra dire que le froid est anormal pour un 22 décembre à Montréal s’il se situe sous la normale.

À MétéoMédia, les températures sont considérées près des normales lorsqu'elles sont à 1 °C sous ou au-dessus des normales. Les précipitations sont considérées près des normales lorsqu'elles sont à 30 % de celles-ci.

À Montréal, la moyenne des températures minimums (généralement atteintes la nuit) se situe à -12 °C et la moyenne des maximums (généralement atteintes en après-midi) est de -3 °C.

Ces mêmes moyennes sont de -15 °C (min) et -6 °C (max) à Québec. Les moyennes les plus basses sont enregistrées à Val-d’Or (-21 min., -9 max.)

Voici les températures max et min pour un hiver.

L'hiver 1994 a été particulièrement froid au Québec. Une moyenne de températures de -19 °C à Val-d'Or, -14 °C à Québec et -11 °C à Montréal de décembre à février.

À l'opposée, certains hivers depuis le début des années 2000 ont été très doux. Notamment en 2001-2002, où la moyenne des températures a été supérieure à -10 °C.


Saviez-vous que...

• Les 6 et 8 juin 1816, des bourrasques de neige ont balayé Montréal. Quelques jours plus tard, le 10 juin, il est tombé 30 cm de neige à Québec.

• Une couche de neige peut être 36 fois plus épaisse que la même quantité de pluie. Pourquoi? Simplement parce que l'air prend beaucoup d'espace dans la neige fraîchement tombée.

• Durant les cinq jours que dura la tempête de verglas en janvier 1998, la région délimitée par les villes de Saint-Hyacinthe, Farnham et Saint-Jean-sur-Richelieu (le fameux « triangle noir »), a reçu quelque 100 mm de pluie verglaçante.


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