Chaleur : un effet miroir entre l’Europe et le Québec
La rédaction
Vendredi 1 juin 2018 à 17 h 43 - Le nord de l’Europe étouffe. Dans certaines régions, ce mois de mai est le plus chaud depuis des dizaines d’années. Le rapport avec le Québec ? Un effet miroir, des deux côtés de l’Atlantique.
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En effet, des ondes longues, oscillations atmosphériques qui s’étendent sur des milliers de kilomètres, parcourent le globe, dans l’hémisphère Nord. Une poussée d’air plus chaud s’est donc opérée, et au Québec aussi, les températures ont été estivales. Des records sont d'ailleurs tombés, jeudi.
Il est donc tentant d’imaginer que cette chaleur se poursuive de notre côté de l’Atlantique, de croire au scénario d’une chaleur venue d’Europe et progressant en direction du Québec.
Mais en réalité, c’est l’inverse qui va se produire. La chaleur que vient de connaître le Québec est bien plus éphémère que celle qui touche l’Europe. La raison est à chercher du côté d’un effet de crétage des vents à très haute altitude, cette crête étant bien plus forte de l’autre côté de l’Atlantique.
C’est ce phénomène qui explique la poursuite de la poussée de chaleur dans de nombreux secteurs d’Europe… mais aussi la baisse des températures au Québec. Entre vendredi et samedi, les températures vont d’ailleurs chuter. Gaspé, par exemple, passera d’un ressenti de 30 à moins de 10 !
Lundi, les températures devraient passer sous les normales de saison.
Une poussée de chaleur, mais qui s’essouffle. La séquence que vit en ce moment le Québec va souvent se répéter, cet été. Comme un avant-goût des mois à venir.
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