Mauvaise nouvelle : les vagues de chaleur vont empirer
Mercredi 5 juillet 2017 à 10 h 36 - Une nouvelle étude publiée cette semaine suggère que non seulement le nombre de vagues de chaleur augmente-t-il, mais elle prévoit de plus qu’elles deviendront pires que jamais, voire mortelles, d’ici la fin du prochain siècle.
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Les changements climatiques sont au centre de bien des conversations. Les initiatives pour en ralentir les impacts sont nombreuses, mais sont-elles suffisantes? Une équipe de recherche de l’Université d’Hawaï à Manoa semble dire que non.
En effet, après avoir analysé 783 occurrences de vagues de chaleur dans 164 villes depuis 1980 en parallèle avec la courbe du réchauffement planétaire, l’équipe en est venue à la conclusion que d’ici 2100, dans le meilleur des cas, la moitié de la population mondiale fera face à plus d’une cinquantaine de jours de vague de chaleur. Le pire scénario fait état de 74 % de la population affectée. Les tropiques deviendraient invivables en raison de la chaleur et de l’humidité.
En 2017, le tiers de la population est exposé à 20 jours ou plus de chaleur extrême.
Les vagues de chaleur peuvent être mortelles, comme l’ont démontré certaines vagues historiques. En 1995, 740 personnes sont décédées de la chaleur à Chicago. À Paris, en 2003, on parle de 4 870 décès alors qu’à Moscou en 2010, près de 11 000 personnes ont été victimes de la chaleur.
La chaleur et l’humidité font grimper la chaleur corporelle dont l’équilibre fragile est maintenu à une température idéale de 37,5 °C. Une température corporelle supérieure à 39 °C, ce qu’on appelle un coup de chaleur, provoque des dommages aux organes internes. Lorsque le taux d’humidité est élevé, le corps peine à se rafraîchir par la transpiration.
Les changements climatiques seraient directement reliés aux vagues de chaleur. Peu importe les scénarios étudiés, elles poursuivront leur progression et ce, même dans les cas hypothétiques de réduction dramatique des émissions de gaz à effet de serre.
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