L'hiver en trois tempêtes
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Lundi 29 février 2016 à 1 h 48 - Durant la saison hivernale, on fait souvent référence à trois scénarios météo qui peuvent devenir problématiques, soit la tempête de neige, la tempête hivernale et le cocktail météo. Voici les nuances entre ces trois termes.
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Tempête de neige
Grand classique de l’hiver, cette tempête se compose uniquement d’une importante chute de neige, accompagnée de vents dont l’intensité varie de modéré à fort. La principale conséquence est de la poudrerie et une visibilité réduite sur les routes. Les vents peuvent aussi causer des pannes de courant, notamment en raison du poids de la neige sur les arbres.
Photo envoyée lors de la tempête de neige du 27 décembre 2012. (Crédit : Samuel De Lasablonnière, Blainville,Québec)
Tempête hivernale
Ce terme météo, officiellement reconnu dans les avertissements d’Environnement Canada, fait référence à des conditions pouvant être potentiellement dangereuses. Durant une tempête hivernale, on doit s’attendre à une importante chute de neige, combinée à d'autres types de conditions hivernales, comme la pluie verglaçante, des vents forts et du froid extrême. Les conditions de blizzard peuvent parfois faire partie d'une tempête hivernale intense. Dans ce cas, un avertissement de blizzard est émis au lieu d'un avertissement de tempête hivernale. Cliquez ici pour encore plus de définitions.
Conditions de blizzard le 14 février 2014. (Crédit : Dalila Servant,Tourelle, Québec)
Cocktail météo
Ce système hivernal donne souvent lieu à des accumulations d’eau importantes dans les rues, alors que la pluie et la neige font partie du même scénario, incluant de la pluie verglaçante. Souvent, dans un cas typique de cocktail, les températures trop douces pour maintenir les précipitations en neige rendront les rues détrempées. Cette situation devient problématique lorsqu’elle est suivie d’un épisode de froid soudain. Les rues se transforment alors en patinoire.
Voici les conséquences d'un cocktail météo qui a eu lieu en janvier 2014. (Crédit : Julie-Lee Jobidon)
Les régions de Sept-Îles et de Gaspé connaissent en moyenne 8 tempêtes par année.
Dans la même veine, Montréal est la région du Québec où la première tempête tarde le plus, avec une moyenne qui se situe autour du 17 décembre. En 1980, on a toutefois dû attendre jusqu'au 14 mars pour voir les premiers 15 cm de neige, un record qui tient toujours aujourd'hui. Les villes de Montréal et de Gatineau connaissent en moyenne trois tempêtes par année.